François DUMUIS, Directeur général de l’ARS d’Auvergne, a autorisé l’implantation de 2 appareils d’imagerie ou de spectrométrie par résonnance magnétique nucléaire (IRM) en Auvergne. L’un, implanté au CHU de Clermont-Ferrand, sera partagé avec le Centre régional de lutte contre le cancer. L’autre, un IRM ostéo-articulaire, sera implanté au centre hospitalier d’Aurillac.
En Auvergne on constate une saturation des équipements lourds – de type scanners ou IRM – et les distances d’accès à ces équipements sont souvent importantes. Pour autant, il existe un risque que certains de ces équipements de proximité ne fonctionnent pas par manque de personnel nécessaire. C’est la raison pour laquelle toute demande d’une nouvelle IRM et de nouveaux scanners nécessite, outre l’identification du besoin, d’apporter la garantie du bon fonctionnement de l’outil, tant sur le plan médico-économique que sur le plan technique ou encore sur le plan de la continuité et de la permanence des soins. Les demandes sont également examinées au regard de la capacité de l’établissement à prendre en charge les pathologies détectées, notamment en urgence, ou à s’inscrire dans le cadre d’un réseau formalisé de parcours de soins.
En matière d’accès aux IRM, les délais d’attente sont supérieurs à la moyenne nationale et le taux d’équipements par rapport à la population est inférieur à la moyenne nationale. Face à ce constat, en 2013 le directeur général de l’ARS d’Auvergne a révisé Schéma régional d’organisation des soins (SROS) : au regard de la population auvergnate et des seuils recommandés par le plan Cancer, le nombre d’implantations a été porté à 10 et le nombre d’appareils d’IRM à 16.
Dans un contexte de ressources rares, la mutualisation des moyens par des coopérations public-privé apparaît la solution à développer. Cette mutualisation des moyens matériels et humains doit s’effectuer entre les établissements et opérateurs ambulatoires publics et privés au sein d’un même bassin et intégrer l’organisation de la permanence des soins des établissements de santé.
L’autorisation d’un IRM supplémentaire qui vient d’être accordée au CHU, dans le cadre d’une collaboration avec le Centre régional de lutte contre le cancer, était une priorité du Schéma régional d’organisation des soins.
Dans ce contexte, l’ARS d’Auvergne poursuivra une politique raisonnée de développement de l’offre en équipements matériels lourds (scanners-IRM et Tep Scan), tout en rendant l’offre existante efficiente et accessible. Pour cela, elle mènera en 2014 une étude médicoéconomique, permettant d’appréhender l’organisation, les modalités de fonctionnement de l’offre existante et son évolution aussi bien en termes quantitatif que qualitatif.
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