Il n’est pas une journée, où, dans les pages des quotidiens, sur les réseaux sociaux, dans les émissions et journaux télévisés nationaux ou régionaux, au décours des paroles de chansons…, et bien sûr au sein des différents lieux de travail eux-mêmes, la question de la souffrance au travail ne soit évoquée ou mise en lumière à travers un fait divers, l’apparition d’un conflit (crise institutionnelle, suicide, comportements agressifs réactionnels…). En effet, la souffrance psychique dans le cadre du travail peut se manifester sous différentes formes, dont il est difficile de dresser une liste exhaustive : l’usure et l’épuisement professionnels, le harcèlement, le présentéisme… Par ailleurs, divers facteurs peuvent intervenir dans la genèse de cette souffrance, comme l’organisation du travail, les systèmes hiérarchiques, le pouvoir, la gestion de l’humain ou les valeurs professionnelles.
Les professionnels qui sont confrontés à la souffrance des salariés ou de leurs patients peuvent se poser la question de son repérage ou de sa reconnaissance, des critères objectifs de son évaluation, des moyens de la prévenir ou de la façon de la transformer. Face à ces problématiques complexes, l’intérêt d’une pluridisciplinarité prend alors tout son sens.
A l’occasion de cette conférence, nous avons donc choisi, compte tenu de l’ampleur du sujet, de cibler deux thèmes, pleinement d’actualité :
– Une manifestation spécifique de la souffrance au travail que constitue le syndrome d’épuisement professionnel,
– Un exemple de coopération entre une équipe de chercheurs en clinique de l’activité et d’acteurs du monde du travail, qui démontre que le développement du métier peut être une source de santé.
Lieu : L’auditorium de Chéops Avenue de l’ancienne école normale d’instituteurs 87000 Limoges
Contact : ffpp.limousin@gmail.com