La CSMF, premier syndicat médical français, s’étonne de l’annonce unilatérale par la FHP de la création d’un groupe de concertation sur l’accessibilité financière des établissements privés où la participation des syndicats médicaux représentatifs apparait comme accessoire.
La CSMF, constate que la FHP renoue avec ses pratiques du passé, et comme pour la loi Bachelot, complote, dans le dos des médecins libéraux pour tenter de prendre le contrôle de la pratique médicale en établissement. La CSMF s’opposera à toute tentative de remise en cause de l’indépendance médicale et tarifaire des praticiens de l’hospitalisation privée.
La CSMF qui milite pour une meilleure accessibilité tarifaire, dont le contrat d’accès aux soins est un outil majeur à privilégier dans les établissements, souhaite qu’une voie de dialogue puisse s’ouvrir entre les syndicats médicaux représentatifs, le Gouvernement et les caisses. Mais, la CSMF refuse à la FHP et aux directeurs d’établissements, toute immixtion dans la définition et la fixation des tarifs médicaux, à quelque niveau que ce soit.
La CSMF rappelle que les tarifs médicaux relèvent exclusivement du champ conventionnel et qu’ils doivent le demeurer.
A cet égard, la CSMF, qui a appelé l’ensemble des médecins libéraux, généralistes et spécialistes, en cabinet et en établissement, à cesser leur activité du 24 au 31 décembre, exige l’ouverture d’une négociation conventionnelle tarifaire au plus vite.
La CSMF appelle les médecins libéraux à rester mobilisés et unis jusqu’au 31 décembre pour faire barrage à tous ceux qui se coalisent contre leurs intérêts.