Michèle RIVASI (députée européenne, vice-présidente du Groupe Verts / ALE) et Serge RADER (pharmacien, lanceur d’alerte)
Après les drames liés aux vaccins contre la gastro-entérite, exigeons la démission du Professeur FLORET et le retrait des vaccins ROTARIX et ROTATEQ
Depuis 2006, ont été mis sur le marché des vaccins contre la gastro-entérite ROTATEQ Sanofi (3 doses orales) et ROTARIX GSK (2 doses orales), entre 2 et 6 mois de vie, conseillés aussi chez les prématurés. Le coût non remboursé est d’environ 140 € par nourrisson. Le 14 février 2014, le HCSP recommandait cette vaccination à tous les nouveaux nés (810.000/an). 6 jours avant, Sanofi avait augmenté son vaccin de 10%.
Tout cela pour une douzaine de décès annuels dus essentiellement à la déshydratation consécutive à une prise en charge trop tardive.
Donc depuis 2006, on a vacciné 490.000 nourrissons avec des effets secondaires largement sous-notifiés (d’où la nécessité de donner aux familles et pour tous les vaccins un tableau de bord d’observations collatérales post-vaccinales à envoyer à la Pharmacovigilance puisque les médecins ne le font pas ou insuffisamment), on a constaté:
– 2 décès rapportés très tardivement à l’ANSM (cf. le Canard enchaîné de cette semaine),
– plus de 500 effets collatéraux = 1/1000,
– une cinquantaine de cas d’invaginations intestinales, affection grave nécessitant une intervention rapide = 1/10.000.
Donc la balance bénéfices / risques est largement négative nécessitant le retrait de ces vaccins.
Nous demandons donc la saisine de l’Agence européenne du médicament pour une réévaluation de la balance bénéfices-risques et envisager le retrait de l’autorisation de mise sur le marché par l’agence sanitaire européenne. La Ministre de la Santé doit l’exiger avec nous et lever la recommandation de 2014 de vaccination contre la gastro-entérite pour les nourrissons.
Par ailleurs, nous demandons la démission du Professeur Daniel Floret comme président du Comité technique des vaccinations (CTV), en France. Il est en effet en situation de conflits d’intérêts avec les fabricants de vaccins : activités régulières avec Sanofi au sein du groupe « avancées vaccinales » ; participation à des travaux scientifiques avec Bio Mérieux / Fondation Mérieux, GSK et Sanofi ; interventions en formation continue organisées par les laboratoires GSK, Sanofi ; participation à des études cliniques pour Pfizer et GSK… M. Floret travaille aussi avec l’industrie pharmaceutique au sein du Réseau d’investigation pédiatrique des produits de santé (RIPPS) et entretient des liens avec le LEEM (syndicat de l’industrie pharmaceutique). Il est aussi membre de l’association ACTIV qui met en œuvre des actions en lien avec le lobby pharmaceutique.
Or, le CTV qu’il préside conseille le gouvernement sur la politique vaccinale à mener en émettant des recommandations très suivies par les pédiatres.
Comment peut-on être à ce point juge et partie et pratiquer une telle collusion entre intérêts publics et privés ?
Il a de surcroît affirmé de façon péremptoire au congrès des médecins généralistes, qu’il n’y a aucune relation entre l’aluminium des vaccins et les maladies neurodégénératives. Les associations de victimes des vaccins apprécieront.
Enfin, une commission d’enquête parlementaire doit être mise en place suite aux révélations de Médiapart et du Canard enchaîné pour mettre à jour les situations de conflits d’intérêts et de corruption régnant dans les agences sanitaires françaises et prévoir un renforcement de la législation afin de rendre étanche la santé publique avec le monde de l’industrie pharmaceutique.
Contact presse : Sébastien Barles 06 75 00 63 31