Réorganisation des compétences des collectivités territoriales, création des métropoles, montée en puissance programmée des intercommunalités, renforcement des compétences en matière de solidarité sociale et territoriale des départements mais maintien de la clause générale de compétence pour les communes… Si, sur le papier, la réforme territoriale a voulu remettre en ordre de bataille les territoires, dans les faits les conséquences restent floues, et peut être difficilement applicables.
Sur le terrain les élus locaux, à commencer par les maires, sont de plus en plus confrontés à des questions de santé publique et de solidarité territoriale. Premier maillon de la cohésion sociale ils ont un impact sur les déterminants sociaux qui conditionnent notre santé. Bien que sans compétence directe sur l’offre de soin, de plus en plus d’édiles se heurtent à la problématique des déserts médicaux, et bien qu’incompétents sur les causes, ils sont en première ligne pour y trouver des solutions. Logement décent pour assurer un environnement sain, qualité de l’air, lutte contre la précarisation, la liste est longue des attributions du maire impactant la santé de ses administrés. La santé, que ce soit au sens curatif ou celui de la prise en charge de la personne et de son environnement, va-t-elle devenir un sujet quotidien pour les élus locaux ? Face à un désengagement toujours plus important de l’Etat dans les dépenses des collectivités territoriales, comment les élus peuvent-ils assumer ces nouvelles responsabilités en matière de santé publique ?
Agnès Le Brun, Vice-Présidente de l’Association des Maires de France (AMF) et Maire de Morlaix viendra débattre le 29 Juin prochain de 8h30 à 10h au Sir Winston (5 rue de Presbourg, 75116 Paris) autour du thème : « Santé : les maires devront-ils (aussi) s’en emparer ? »
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