Encore une fois, le gouvernement nous montre qu’il met en place les tout structures pour la prise en charge des patients à domicile sans faux semblants et sous nos yeux.
L’Onsil pense aussi qu’un réveil infirmier est obligatoire pour stopper la machine. Une stratégie est à mettre en place, mais avant, une analyse de la situation s’impose : nous devons nous poser les bonnes questions, donner les bonnes réponses et influer des actions fortes, mais constructives.
A l’Onsil, nous avons tendance à penser que les syndicats sont trop dans l’attentisme et les professionnels trop individuels. Aucun sursaut collectif, et le gouvernement se sert de cela pour mener une politique du « je demande mais j’impose sans tenir compte des avis », « je construis une toile d’araignée sans contrainte de masse ».
Résultats, une réduction de l’exercice libéral.
Pour l’Onsil, détruire le filet qui va nous étouffer passe impérativement par une action collective sur toute la France.
L’Onsil propose des actions qui monteraient en puissance et, en signe de solidarité, commenceraient le jour OU TOUS LES INFIRMIER DU DEPARTEMENTS DE SAVOIE NE FERONS PAS UN SEUL SOINS AU DOMICILE DU PATIENT, JOUR de l’entrevue des représentants des infirmiers, des politiques et des responsables Caisse du dossier des IK de Savoie, le 16 septembre prochain.
Commençons par une grève des prises en charges des nouveaux soins proposés par l’HAD ! Puis, en vue des résultats obtenus lors de cette entrevue, durcissons le ton et les mouvements : grève des prises de sang à domicile, des prises en charge avec les SSIAD, etc.
Sans actions concrètes nous ne serons ni crédibles, ni écouté(e)s et demain, nous prenons le risque que tous nos cabinets pâtissent du manque de travail ou de revenus, c’est déjà le cas dans certaines régions.
Infirmières, infirmiers, agissons “l’avenir n’est jamais que du présent à mettre en ordre. Tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre.” a dit Antoine Saint-Exupéry.
Pour que nous puissions enfin prendre en charge pleinement les personnes âgées, isolées et/ou désorientées ;
Pour que nous puissions enfin faire de la prévention de la dépendance, éviter les risques liés à la iatrogénie ;
Pour que nous puissions enfin exercer en toute légalité les compétences liées à notre rôle propre, rôle propre qui est la base du maintien des personnes à domicile, maintient accessible à tous gratuitement ;
l’Onsil demande à Monsieur Nicolas Revel, Directeur général de la CNAMTS et de l’UNCAM, la modification de l’article 10 de la nomenclature comme suit :
– administration et/ou surveillance d’une thérapeutique au domicile des patients dépendants et/ou présentant des troubles psychiatriques et/ou une pathologie chronique avec établissement d’une fiche de surveillance ;
– par passage AMI, sans restriction de temps, en considérant que les instillations de collyre ou la pose de bas de contention (par exemple) sont des traitements.