La prise en charge à domicile répond à l’attente d’une grande majorité des Français. Elle est un maillon essentiel de la chaîne de soins et un vecteur démontré d’économies pour le système de santé avec un coût jusqu’à 40 % inférieur à celui d’une prise en charge en établissement de santé.
Le projet de baisse de prix des produits et prestations (LPP) remboursables par l’Assurance maladie proposé par le Gouvernement, à travers le Comité Economique des produits de Santé (CEPS), début août n’est pas tolérable. En l’état, c’est près de 200 millions d’euros d’économies qui sont imposés sans concertation préalable.
A sa demande, la FSPF a été reçue par le CEPS le 7 septembre 2016. Cette rencontre nous a permis de porter avec force et détermination nos revendications :
· nous nous opposons aux baisses de prix prévues sur le diabète, les stomies, les pansements et la nutrition orale qui auraient un impact financier démesuré et insupportable pour le réseau.
· nous demandons le droit de substitution intégral sur la LPP, une marge garantie (prix de cession) sur toute la LPP à prix limite de vente et une rémunération équivalente à celle du médicament.
La FSPF n’accepte pas ces baisses de prix autoritaires, en dehors de tout dialogue, et alors même que Marisol TOURAINE a annoncé une amélioration des comptes de la sécurité sociale pour l’année 2016.