Les organismes complémentaires d’assurance maladie, représentés par l’UNOCAM, viennent de remettre en cause cette évolution tarifaire, par leur refus de signer la convention.
Pourtant, l’augmentation de la part forfaitaire dans la rémunération des médecins est une aspiration croissante chez les jeunes généralistes.
Si la convention prévoit bien la mise en place de nouveaux forfaits, ce que ReAGJIR salue, leur mode de financement ne fait visiblement pas l’unanimité parmi les partenaires conventionnels.
L’UNOCAM participe pourtant depuis 2013 au financement du forfait “médecin traitant” pour les patients hors ALD. Cette participation prendra fin dans quelques mois.
Son successeur, le forfait “patientèle médecin traitant” (MTF) doit prendre le relais en 2018 et même voire son financement par l’UNOCAM multiplié par deux d’ici 2019 (300 millions d’euros contre 150 millions d’euros actuellement) !
Si ce financement est aujourd’hui compromis, c’est aussi l’avenir du forfait structure qui s’assombrit. En effet, son financement par l’Assurance Maladie repose en grande partie sur les économies espérées grâce à cet engagement plus important des organismes complémentaires sur le forfait patientèle. Or, sans financement de l’UNOCAM, l’Assurance Maladie devra revoir ses priorités…
ReAGJIR continue de défendre la place nécessaire des forfaits dans l’évolution des modes de rémunération. Cette évolution qui semble bien difficile ne doit néanmoins pas se faire au détriment des patients qui sont aussi des assurés.
Pour contribuer à trouver ce nécessaire équilibre, ReAGJIR souhaite rencontrer les différents partenaires engagés dans la négociation et ainsi comprendre les mécanismes d’un système de plus en plus (ver)rouillé.
> CONTACTS : Sophie AUGROS, Présidente – 06 42 18 40 14 – president@reagjir.com
Julie MARCUS, Porte Parole – porteparole@reagjir.com
1 Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire
2 http://www.reagjir.com/remuneration-des-medecins-generalistes/