La Fédération SUD Santé Sociaux salue l’ensemble des professionnel-les et étudiant-es de la Santé, du Social et du Médico-Social qui ont sorti les crocs le 8 novembre 2016. Pour les un-es en manifes- tation, en rassemblement devant le ministère, devant les ARS, les établissements supports GHT, pour les autres resté-es à l’intérieur des hôpitaux ou structures, assigné-es mais pas résigné-es car en colère et solidaires.
Reçu-es pendant près de deux heures, par Anne-Marie Armanteras de Saxcé, directrice générale de l’offre de soins (DGOS), des représentant-es de l’interfédérale FO CGT SUD ont tenté d’exprimer la souffrance des personnel-les de terrain. On ne vit visiblement pas dans le même monde, le ministère se contentant pour toute réponse, de rappeler ô combien et par les réformes en cours, le gouver- nement était bon pour nous et de marteler dans un bâtiment entouré de CRS : « Le dialogue social n’est pas coupé !».
Devant ce déni de réalité, la Fédération SUD Santé Sociaux rappelle ici que la journée du 8 novembre 2016 se veut le point de départ d’un processus de lutte qui ne cessera que lorsque l’ensemble des revendications des personnel-es sera satisfait.
D’autres dates, d’autres mobilisations vont être programmées dans les semaines, les mois à venir.
Dans ce même temps, conformément à la décision prise par son conseil fédéral le 28 septembre 2016 et parce que les groupements hospitaliers de territoire (GHT) vont aggraver encore les condi- tions de travail et de soins dans les hôpitaux, la Fédération SUD Santé Sociaux refusera de siéger aux conférences territoriales de dialogue social ainsi qu’à toute instance ou réunion ayant pour but ou ordre du jour la promotion ou la mise en place des GHT.
Pour la Fédération SUD Santé Sociaux Jean Vignes Secrétaire Général