La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) appelle à un changement de culture radical dans le domaine de la santé à l’occasion de l’échéance présidentielle de 2017. Elle propose de repenser le paysage sanitaire à l’aide d’un nouveau logiciel qui s’articulera autour du service rendu aux malades et formule pour cela 22 propositions en vue d’une transformation profonde du système de santé.
« Tout le monde constate peu ou prou depuis des années que notre système de santé est à bout de souffle. Nos 1.000 cliniques et hôpitaux privés s’engagent pour 2017 en avançant des propositions citoyennes pour lui redonner une nouvelle vie autour d’un triptyque de valeurs fondamentales, que sont la modernité, la solidarité et la vérité », a affirmé Lamine Gharbi, président de la FHP, lors d’une conférence de presse à l’occasion des Rencontres FHP qui se tiennent à la Grande Arche de la Défense jusqu’au 9 décembre.
La FHP regroupe 1.030 cliniques et hôpitaux privés, qui emploient 160.000 salariés, aux côtés de 40.000 médecins libéraux. Ils accueillent chaque année 9 millions de patients, sont leaders dans de nombreuses spécialités, comme par exemple en chirurgie (57%). L’hospitalisation privée représente 25% de l’offre de soins, réalise 34% de l’activité chaque année, tout en ne mobilisant que 17% du budget hospitalier national.
« Il est grand temps d’impulser un nouvel élan fondé sur des principes de responsabilité et d’efficience, d’universalité d’accès aux soins, d’équilibre des comptes, de transparence et d’éthique dans la décision publique. C’est le sens des propositions que nous faisons pour faire résolument entrer la santé dans le XXIesiècle et maintenir le rang d’excellence de la France. Notre conviction profonde est que cette transformation doit se faire au bénéfice des patients et de la collectivité », a souligné Lamine Gharbi.
Alors que la transformation numérique révolutionne le monde de l’entreprise, l’univers de la santé reste encore marqué par une hyper-administration, une étatisation rampante, une inflation normative, une culture du déficit, et de nombreux archaïsmes de fonctionnement qui pénalisent l’innovation, brident l’essor des initiatives et freinent le dynamisme des établissements.
« Il faut changer de logiciel et bâtir le système de santé de demain : statut n’est pas vertu et ce qui importe, c’est le service rendu. Service rendu au patient tout d’abord, car notre mission première, c’est le soin. Service rendu aussi à la collectivité ensuite, car le patient est un citoyen qui cotise pour sa santé et qui a droit à ce que son argent soit géré au mieux et qu’il lui en soit rendu compte », a souligné Lamine Gharbi, avant de présenter les propositions du secteur pour la santé de demain.
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