Et si, selon l’âge à laquelle on la développe, l’hypertension artérielle avait des conséquences plus ou moins grandes sur le maintien de nos fonctions cognitives ? C’est ce que suggère l’étude d’une équipe Inserm en collaboration avec le Department of Epidemiology and Public Health du University College London qui suit, depuis 1985, l’évolution de la tension artérielle et la survenue de démences chez plus de 10 000 volontaires.
Ces travaux parus dans European Heart Journal suggèrent qu’à 50 ans, une tension élevée mais toujours en-dessous du seuil de diagnostic de l’hypertension, pourrait être liée à une augmentation du risque de développer une démence plus tard dans la vie et ce, même pour les personnes ne présentant aucune autre pathologie cardio-vasculaire.
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