Une étude de cohorte, réalisée en 2017 par le département des études de santé publique de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam), a mesuré les taux d’arrêt des traitements anticoagulants oraux de près de 35 000 patients avec fibrillation auriculaire non valvulaire, à partir des données des bases médico-administratives françaises (Sniiram-PMSI).
Qu’il s’agisse des patients débutant un traitement par anticoagulants oraux d’action directe (AOD :dabigatran ou rivaroxaban) ou par antivitamines K (AVK), la fréquence des arrêts de traitement dans la première année suivant le début du traitement est élevée : 1 patient sur 5 arrête son traitement pendant au moins 60 jour. Cette fréquence est encore plus élevée si l’on tient compte dunombre de patients qui changent de type de traitements anticoagulants oraux : elle atteint alors 1 patient sur 3. Et moins d’un patient sur 5 reprend un traitement dans les quatre mois suivant l’arrêt.Les résultats de la comparaison des taux d’arrêt entre nouveaux utilisateurs d’AOD et d’AVK suggèrent que l’adhésion au traitement AOD, dabigatran ou rivaroxaban, n’est pas meilleure qu’avec le traitement AVK.
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