L’agence nationale de sécurité des médicaments et de produits de santé (ANSM), qui s’est substituée en 2012 à l’agence française de sécurité sanitaire et des produits de santé, a pour missions d’évaluer leurs bénéfices et leurs risques et de garantir leur sécurité en continu.
Sur sa mission d’autorisation d’essais cliniques et de mise sur le marché des médicaments, l’ANSM doit consolider son influence scientifique en Europe, ce qui suppose aussi de réduire le nombre des comités de protection des personnes.
Sur sa mission de vigilance, l’ANSM gagnerait à renforcer l’exigence de sécurité sanitaire pour les dispositifs médicaux, et les moyens consacrés aux produits cosmétiques devraient être étoffés. La relation entre les administrations de tutelle et l’agence devrait s’inscrire dans un cadre contractuel renouvelé. Le transfert du financement à l’assurance maladie, décidé pour 2020, devrait faciliter cette évolution.
Enfin, pour maintenir la confiance des citoyens, l’ANSM doit poursuivre son effort de transparence et renforcer ses contrôles en interne.
La Cour des comptes formule huit recommandations à cet effet.