La pandémie de COVID-19 met à l’épreuve la résilience de systèmes de santé solides partout dans le monde. Compte tenu du lourd fardeau que le paludisme fait peser sur les populations vulnérables d’Afrique subsaharienne et de la fragilité des infrastructures sanitaires de la région, l’OMS souligne qu’il est capital de continuer à prévenir, à détecter et à traiter le paludisme.
« Alors que la COVID-19 continue à se propager rapidement, l’OMS tient à adresser un message clair aux pays d’Afrique touchés par le paludisme. Ne réduisez pas vos activités prévues pour la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme. Si une personne vivant dans une zone impaludée a de la fièvre, un diagnostic doit être posé et elle doit être prise en charge dès que possible », dit le Dr Pedro Alonso, Directeur du Programme mondial de lutte antipaludique de l’OMS.