Filtres
Type d'information
Secteur
Zone géographique
Période
Tri

Parution du BEH n°17 (Communiqué)

Imprimer la liste
Share

Les articles qui composent le BEH n° 17 sont les suivants :

Létalité à 28 jours après un accident vasculaire cérébral selon l’étiologie et le sexe, Registre des AVC de Lille 2008-2017, Victoria Gauthier et coll, Inserm UMR1167- CHU et Institut Pasteur de Lille

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont des étiologies multiples qui affectent le pronostic fonctionnel et vital des patients. Notre objectif était de mesurer et de comparer la létalité à 28 jours associée aux AVC selon l’étiologie et le sexe, dans un échantillon de population générale français.

Sur 2 933 AVC, les AVC hémorragiques et ischémiques représentaient respectivement 16% et 84% des cas et les taux de létalité étaient de 48% et 15%. La majorité des décès (75%) survenait avant 6 jours après un AVC hémorragique et avant 16,5 jours après un AVC ischémique. Les taux de létalité n’étaient pas différents en fonction du sexe après un AVC hémorragique, mais étaient supérieurs chez les femmes par rapport aux hommes (18% vs 12% respectivement) après un AVC ischémique. Cette différence disparaissait après ajustement sur l’âge. Parmi les AVC ischémiques, les AVC cardio-emboliques (34%) et de causes indéterminées (33%) étaient les plus fréquents avec des taux de létalité respectifs de 16% et 18%. Les AVC des grosses artères (11%) et les AVC lacunaires (10%) étaient minoritaires avec des taux de létalité de 3%.

La létalité des AVC est élevée et rapide après un AVC hémorragique et comparativement plus faible après un AVC ischémique, en particulier pour les AVC des grosses artères ou lacunaires.

Epidémie de dermatophytoses à Trichophyton tonsurans dans une école maternelle de l’Ouest de la France, novembre 2018, Myrtille Richard et coll, Santé publique France

Le 14 novembre 2018, une épidémie de dermatophytoses était signalée dans une école maternelle du Maine-et-Loire, avec plus de 15 malades depuis la rentrée scolaire. Des investigations épidémiologique, microbiologique et environnementale ont été conduites.

Sur la période, 35 élèves et 3 adultes ont été malades. La prévalence globale était de 35% (38/109 personnes vues et/ou examinées) et diminuait avec l’âge passant de 53% chez les moins de 4 ans à 17% chez les 5 ans et plus. Les lésions étaient majoritairement localisées sur la partie supérieure du corps (85%) et se présentaient sous la forme d’épidermophyties circinées dans trois quarts des cas. Les modes de couchage ont été identifiés comme source probable de contamination indirecte. Le dermatophyte anthropophile Trichophyton tonsurans a été isolé chez 21 cas et sur 16 des 18 tapis de repos prélevés. T. tonsurans est une espèce résurgente en France métropolitaine, incitant à une vigilance accrue.

Les mesures de prévention comprenant information et sensibilisation des parents, enseignants et professionnels de santé devraient être renforcées dans tous les établissements publics comme privés accueillant des enfants (écoles, centres de loisirs).

Lire le BEH_17

>Service de presse 

  • Vanessa Lemoine : 01 55 12 53 36
  • Stéphanie Champion : 01 41 79 67 48
  • Cynthia Bessarion : 01 71 80 15 66
  • Marie Delibéros : 01 41 79 69 61

presse@santepubliquefrance.fr

PJ

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Share