« L’ARS a décidé d’interrompre la formation de milliers d’étudiant.e.s sans motifs ni explications. 96 000 étudiant.e.s voient ainsi leurs formations bafouées.
Cette situation rentre dans une globalité. Nous sommes envoyés massivement en service :
– Des ESI mobilisé en service en faisant fonction Aide Soignant, Agent de Service Hospitalier ou encore Infirmiers Diplômé d’Etat (pour rappel c’est illégal).
– Des cours en présentiel sans respect des règles sanitaires dans des IFSI inadaptés à l’enseignement.
– Des ESI menacés d’invalidation du stage ou d’exclusion si refus d’aller en service.
– Des arrêts dans la formations sur certains IFSI ou un report de diplôme sur plusieurs semaines où plusieurs mois pour l’envoi massif d’étudiant.e.s en service.
– Des envois en service sans contrat de travail ni convention de stage.
Voici la situation actuelle en France, les étudiant.e.s veulent se mobiliser mais la première vague – 81 000 étudiant.e.s mobilisés (cf. rapport de la FNESI sur la crise covid) – a été pour nous très épuisante et le retour en service est parfois difficile. Se rajoute à cela une hétérogénéité importante selon les territoires voire même les IFSI.
La FNESI porte ses positions auprès des acteurs en lien avec notre formation, que ce soit avec les IFSI, les Universités, les Régions, les Agences Régionales de Santé (ARS), les Député/Sénateurs, le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) et le Ministère des Solidarités et de la Santé (MSS).
Les différents rendez-vous que nous avons pu faire avec ces institutions nous ont permis d’acquérir une revalorisation des indemnités de stages pendant la crise sanitaire mais nous restons dans l’impasse concernant le cadrage des mobilisations en service hospitalier.
Deux Vade-mecum existent mais restent flous et très peu respectés, certaines ARS sont même parfois dans la défiance quant aux respect de ces mesures ministérielles. »