« L’OMS estime que 23% des décès et 25% des pathologies chroniques dans le monde peuvent être attribués à des facteurs environnementaux et comportementaux (qualité de l’air, de l’eau, de l’alimentation, modes de vie, …). À partir de ce constat, on comprend facilement que la qualité de l’environnement est étroitement liée à la préservation de la santé et que la santé environnementale est un enjeu majeur de santé publique.
À ce sujet, le très attendu quatrième Plan National Santé Environnement (PNSE 4) a été dévoilé et est désormais soumis à consultation publique du 26 octobre au 9 décembre 2020. Pour rappel, il vise à identifier les actions à mettre en œuvre afin d’améliorer la santé des français en lien avec la qualité de leur environnement, dans une perspective de développement durable.
Dans ce cadre, et parce que cette thématique lui est d’autant plus chère depuis deux années, l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France a rédigé une contribution sur la Santé environnementale afin de proposer des idées concrètes pour enrichir ce programme.
C’est donc plus de 28 propositions qui sont formulées par les étudiants en pharmacie sur des notions assez globales telles que les facteurs de risque environnementaux et de santé, un système de soin respectueux de l’environnement ou encore la prévention et l’innovation.
On y retrouve donc des propositions pour la réduction des polluants (comme les pesticides, les résidus médicamenteux dans l’eau, les particules fines dans l’air), pour la transition écologique à l’hôpital, pour l’accompagnement médical et pharmaceutique incluant la santé environnementale, pour la production et le conditionnement du médicament plus écoresponsables, pour l’introduction de la santé environnementale dans nos études et pour la sensibilisation et la prévention auprès du grand public. »
Lire la contribution de l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie de France
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Athénaïs ERCKER
Attachée de Presse et Coordinatrice du Réseau
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