Lors d’une récente réunion, la Cnam a présenté les résultats provisoires de la ROSP 2020. Si le montant global de l’enveloppe est susceptible d’être en légère hausse, les situations individuelles des praticiens et des spécialités, en raison de la crise sanitaire et du confinement, seront très disparates et, au final, beaucoup d’entre eux seront perdants.
Le SML et la FMF jugent cette situation inacceptable, car elle revient à pénaliser une deuxième fois, les médecins, après les pertes d’activités qu’ils ont déjà supportées au premier semestre 2020.
Les deux syndicats exigent que la CNAM applique, sans tergiversations inutiles, la clause de sauvegarde prévue afin de compenser les écarts de cette rémunération.
Le SML et la FMF continuent de penser que la ROSP est devenue trop complexe et inégalitaire, puisqu’elle ne bénéficie pas à l’ensemble des spécialités. Les deux syndicats estiment que ce dispositif doit être revu et recentré sur la prévention exclusivement et pour tous. En outre, la ROSP ne doit pas servir de palliatif à l’insuffisance tarifaire, laquelle devra être résolue dans le cadre d’une nouvelle négociation urgente de la convention médicale dont le cœur sera la revalorisation des actes.
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