Alors que les médecins libéraux se sont fortement impliqués dans la vaccination depuis son lancement, le dénigrement et le mépris du gouvernement s’affichent au fil des jours et la colère gronde.
Très actifs dans les centres de vaccinations hospitaliers, les médecins libéraux ont aussi développé la vaccination dans des centres de vaccinations de proximité avec tous les vaccins disponibles. Depuis le 25 février, ils vaccinent également les patients dans leurs cabinets sur la base des critères de priorisation décidés par le ministère de la Santé. Ils ont répondu à la sollicitation du gouvernement le week-end dernier dans le cadre d’une opération coup de poing.
Malgré leurs efforts, ils ne cessent d’être dénigrés et livrés à la vindicte : dimanche soir, la direction générale de la santé a diffusé un « DGS urgent » les excluant de la vaccination pour la semaine prochaine ! Le directeur général de la santé a poursuivi son dénigrement sur les ondes, ainsi que le président du comité de vaccinations en audition hier au Sénat. Sentant la colère des médecins, le Premier Ministre a organisé une réunion en catastrophe hier après-midi pour tenter de les apaiser. Mais aucune décision et aucune explication claire n’ont été apportées.
La CSMF dénonce ce mépris et a exprimé sa colère auprès des différentes instances. Cela ne peut plus durer, le gouvernement doit revoir complètement sa position, et faire enfin de la médecine libérale l’acteur principal des soins dans le pays.
La CSMF ne peut plus tolérer ces allusions permanentes à un pseudo désengagement des médecins. Après les masques où les médecins ont payé un lourd tribut à cause de l’incurie de l’État, près le Ségur de la santé où la médecine libérale a été totalement méprisée, voici maintenant la vaccination très mal organisée dont on voudrait attribuer le retard aux médecins libéraux…
La CSMF exige du gouvernement que toutes les commandes des médecins libéraux soient honorées toutes les semaines et que cesse immédiatement ce médecin-bashing.