Afin d’améliorer l’offre de soins proposée aux femmes souhaitant recourir à une IVG, la HAS actualise ses recommandations concernant l’intervention par méthode médicamenteuse. Outre le fait de pérenniser la possibilité de recourir à une IVG médicamenteuse en ville jusqu’à 9 semaines, ces recommandations précisent le protocole médicamenteux adapté ainsi que les conditions de la prise en charge de cette méthode d’IVG, des consultations médicales jusqu’au suivi post-intervention.
Trois quarts des IVG médicamenteuses sont assurées par les établissements de santé, où elles sont possibles jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée, quand un quart le sont en ville, où le droit commun ne prévoit leur autorisation que jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée. En avril 2020, pour limiter les conséquences des mesures sanitaires et plus particulièrement de la limitation stricte des déplacements induite par le confinement, le délai de recours à l’IVG médicamenteuse a été allongé à 9 semaines en ville de manière dérogatoire et transitoire.
Aujourd’hui, en réponse à une saisine du ministère des Solidarités et de la Santé, la HAS actualise ses recommandations sur l’IVG médicamenteuse dans lesquelles elle remet à plat la stratégie médicamenteuse et les conditions de prise en charge de cette méthode. L’objectif est d’étendre de manière pérenne le délai d’une IVG en ville jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée en répondant à plusieurs enjeux : réduire le délai d’accès à l’IVG médicamenteuse, élargir l’offre de soin qui doit être possible en ville comme à l’hôpital mais aussi alléger la charge des établissements de santé qui doivent pouvoir se concentrer sur les IVG chirurgicales.
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