La question du déconfinement dans les établissements pour personnes âgées est de nouveau posée.
Il convient d’abord de noter l’existence de certains cas particuliers dans les régions où sévissent certains variants (sud-africain, brésilien, breton) ou dans des établissements au sein desquels existe encore un foyer épidémique.
Pour le reste des structures, soit l’immense majorité d’entre elles, l’AD-PA soutient un assouplissement le plus large possible dès lors que l’immense majorité des personnes âgées vivant en établissement ou en résidence autonomie ont été vaccinées.
L’AD-PA a en effet en ce sens toujours demandé à ce que les mesures envisagées le soient de façon proportionnée et avait ainsi obtenu, dès début 2020, un avis du Comité Consultatif National d’Éthique sur ces questions d’équilibre entre santé physique et bien- être psychique.
L’AD-PA comprend néanmoins aussi que certains directeurs et leurs équipes soient dans la période particulièrement déstabilisés par l’année qu’ils viennent de vivre (décès, confinement, présence massive du virus, inquiétude majeure pour la santé des résidents, …).
Et à ce contexte, peut aussi se sur-ajouter l’inquiétude de certains résidents ou de certaines familles qui pèse également sur les décisions des professionnels ou encore les procès engagés contre des établissements pour n’avoir pas été assez fermés pendant la première période, n’encourageant pas certains à plus d’ouverture aujourd’hui.
C’est pourquoi l’AD-PA propose que soit enfin dépassé le système même de l’établissement pour personnes âgées, montrant ici ses limites, en transformant ces structures en réels domiciles et en développant une meilleure attention portée à ce que souhaitent les personnes âgées, comme ses adhérents le font depuis plus de 20 ans au travers de leur soutien quotidien à la démarche Citoyennage.