Les opioïdes ont révolutionné le traitement de la douleur, mais ils présentent de graves effets secondaires pouvant conduire à l’arrêt de la fonction respiratoire et à la mort. Une consommation abusive de ces médicaments liée à leur caractère addictif est d’ailleurs associée à une épidémie de décès par overdose aux États-Unis et en Europe.
Leur cible principale impliquée dans la réduction de la douleur et qui provoque les effets secondaires est le récepteur opioïde de type mu. Pour développer de nouvelles molécules analgésiques sans effets secondaires les scientifiques cherchent donc à comprendre comment les opioïdes agissent sur ce récepteur.
Dans une nouvelle étude, des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Montpellier à l’Institut de génomique fonctionnelle ont identifié, au sein du récepteur mu, les rouages moléculaires à l’origine des voies de signalisation impliquées dans la réduction de la douleur. Ces résultats, publiés dans la revue Molecular Cell, ouvrent la voie au développement d’opioïdes dénués d’effets secondaires.
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