Le 16 septembre, Olivier Véran annonçait qu’il voulait aller vite pour revaloriser la profession de sage-femme.
Pourtant, il a fallu attendre le 7 octobre pour pouvoir échanger avec ses conseillers, sous une forme atypique (7 délégations différentes reçues), soit disant à la demande des sages-femmes.
L’énorme mobilisation parisienne nous a permis d’instaurer un dialogue avec le directeur de cabinet adjoint, qui a abouti à une réunion le 26 octobre, dont nous attendons toujours le compte-rendu.
Ce jour-là, les 2 syndicats professionnels de sages-femmes, les 5 organisations syndicales majoritaires de la FPH, les instances représentatives de la profession ont unanimement dénoncé l’insuffisance des mesures proposées par le ministère pour redonner de l’attractivité à notre profession.
Et pendant ce temps là, malgré notre accord de signature donné en septembre validant l’avenant V à la convention des sages-femmes, la CNAM joue aux abonnés absents.
Nous refusons que certains modes d’exercice soient oubliés, nous demandons un rattrapage des années de mépris à l’égard des sages-femmes.
Consulter la lettre ouverte des sages femmes au Président de la République
Actuellement, les sages-femmes restent mobilisées : grèves locales, feuilles de soin papier, déclaration des évènements indésirables, refus des sorties précoces…
Actuellement, des services ferment par manque de sages-femmes, engendrant des transferts vers d’autres établissements, mettant à mal la continuité des soins et désorganisant comme jamais le système périnatal.
Actuellement, les arrêts pour burn out se multiplient, travailler dans des conditions si dégradées affaiblit jour après jour les équipes.
Certes, nous demandons une revalorisation inédite pour notre profession.
Nous nous battrons pour que notre syndicat, largement majoritaire pour tous les modes d’exercice, puisse remplir son rôle autant pour les sages-femmes hospitalières du privé et du public, que libérales, territoriales, enseignantes et étudiants.
Nous sommes déterminés, nous sommes persévérants, nous sommes fatigués de devoir lutter autant pour ce qui nous est dû :
Nous sommes Sages-Femmes.
La qualité d’une société se mesure aussi à l’attention portée aux générations futures.
La société de demain naît entre nos mains.
Contact : secretariat@onssf.org