Dans une lettre adressée au ministre de la Santé le 18 novembre, la FHF s’émeut des « écarts de rémunération à travail égal » entre les médecins exerçant en établissement public ou en établissement privé et se targue d’avoir fait preuve d’une « réactivité et d’une efficacité inouïe » pendant la crise sanitaire.
Le SML rappelle que l’hôpital public n’aurait pas pu faire face sans la participation des médecins libéraux du privé. Un rapport sur les écarts de rémunération doit être réalisé ces prochaines semaines dans le cadre de la loi Rist du 26 avril 2021 et la FHF y voit visiblement une opportunité pour casser du sucre sur le dos des libéraux.
L’analyse faite par la FHF dans son courrier adressé à Olivier Véran montre au mieux une méconnaissance de la situation des médecins libéraux. Mais tout ce qui est excessif n’est pas crédible et le SML estime que FHF allume tout simplement des contre-feux pour masquer l’échec du Ségur. Elle tente en prime de diviser les praticiens du public et du privé.
Le SML regrette cet opportunisme et tient à rappeler que les médecins libéraux du privé n’ont rien touché du Ségur de la Santé contrairement aux propriétaires des cliniques privées qui ont reçu des avances sur recettes jusqu’en décembre 2021. Les cliniques ont ainsi limité l’activité des médecins et des chirurgiens pour ne pas avoir à rendre ces aides. Pour les médecins libéraux, confrontés à l’arrêt brutal de leur activité et au ralentissement de celle des cliniques privées, ce fut alors la double peine.
Le SML dénonce cette analyse tronquée et à charge contre les médecins libéraux d’établissements et ne laissera pas diffuser ces fausses affirmations.
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