L’article publié le 5 mai dans le journal Libération fait état d’une situation déplorable de l’accompagnement au domicile des personnes âgées.
Le manque de temps accordé aux professionnels laisse souvent des personnes âgées vulnérables livrées à elles-mêmes et dans des situations indécentes dans la plus grande indifférence des pouvoirs publics.
Cela fait des années que l’AD-PA dénonce ces situations inacceptables et appelle à augmenter le temps de présence auprès de ces personnes isolées en faisant passer le tarif horaire de 22 à 30 €.
Plus globalement, l’AD-PA appelle à un changement de regard sur les personnes âgées vulnérables vivant à domicile ou en établissement. Celui-ci passe par cette prise de conscience initiale, l’objectif étant de permettre à chaque Français d’être accepté et reconnu en tant que personne à part entière quel que soit son âge.
Parce que les personnes âgées sont dévalorisées, elles sont considérées comme une charge pour la société. Il est fait allusion à un tsunami ou une catastrophe, et le merveilleux enjeu de la longévité est considéré comme une difficulté supplémentaire. Cet a priori déplacé ne résiste pas à une solide analyse.
Nombreux sont les économistes qui démontrent que le développement de l’aide aux personnes âgées dans les domiciles classiques ou regroupés peut être un véritable moteur de croissance économique à condition qu’on libère vraiment les capacités de développement de ce secteur.
L’AD-PA attend ainsi dès les 100 premiers jours du quinquennat, la création d’une véritable loi autonomie tout comme la création de 2 postes nouveaux dans chaque établissement et service à domicile
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