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L’Association Française d’Urologie lance une campagne d’information du public : “Je roule contre le cancer de la prostate” (Communiqué)

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Avec plus de 50 000 nouveaux cas par an en France[1], le cancer de la prostate représente le 1er cancer masculin1. 1 homme sur 7 en sera atteint au cours de sa vie, et il est par ailleurs responsable de 8 100 décès tous les ans dans notre pays, soit pratiquement un décès toutes les heures et plus du double des accidents de la route.

Pour autant, une détection précoce permettrait de réduire la mortalité quand le cancer ne donne pas de signes d’alerte, mais simplement une augmentation du PSA (antigène prostatique spécifique) détectée par une prise de sang.

Pour cette raison, il est aujourd’hui indispensable que les hommes de plus de 50 ans et leur entourage soient mieux informés.

C’est l’objet de cette campagne menée par l’Association Française d’Urologie, qui a pour objectif « de mieux faire connaître cette maladie et la façon de la découvrir au stade de début de son évolution, lorsqu’elle peut encore être guérie », précise le Professeur Georges Fournier, président de l’AFU.

Pourquoi rouler contre le cancer de la prostate le 17 septembre prochain au mont Ventoux ?

Cette manifestation se tiendra quelques jours avant la Journée Européenne de la Prostate qui aura lieu le 20 septembre. Étape phare du Tour de France, le mont Ventoux est connu de tous. Faire rouler côte à côte des patients, des médecins et le grand public au sein d’un peloton solidaire derrière Bernard Hinault et Michel Cymes jusqu’au sommet sera donc un évènement inédit et à forte visibilité pour informer et agir contre le cancer de la prostate.

Parce qu’aujourd’hui, on ne devrait plus découvrir la maladie trop tard, l’AFU lance une campagne d’information et de mobilisation générale qui sera clôturée par un défi sportif au mont Ventoux le 17 septembre 2022.

“Je roule contre le cancer de la prostate”, les éléments clés pour participer

  • Un parcours ouvert à tous :
    •  Grand sportif ou simple amateur
    • À vélo “musculaire” ou à assistance électrique
  • Une boucle allant de Bédoin à Bédoin en passant par le mont Ventoux
  • Des inscriptions en ligne ouvertes dès le 1er juillet
  • La possibilité de réserver son hébergement, un vélo musculaire ou à assistance électrique… via différents liens accessibles sur le formulaire d’inscription
  • L’intégralité des bénéfices versée au fonds de recherche contre le cancer de l’AFU

Une révolution dans la connaissance du cancer de la prostate et de sa prise en charge

Au cours des dernières années les connaissances concernant les facteurs de risque génétiques, ethniques ou environnementaux se sont précisées. La procédure de dépistage par le PSA est devenue personnalisée en fonction du dosage du PSA, des caractéristiques de l’individu (âge, antécédents de cancers dans la famille, origine ethnique…) mais également de l’apport de l’imagerie par IRM de la prostate et des biopsies ciblées sur un cancer devenu visible grâce à l’IRM. C’est l’IRM qui a permis ainsi de réduire le recours aux biopsies de la prostate.

Le Pet scan est la technique qui permet de mieux visualiser l’extension éventuelle du cancer dans l’organisme et bientôt de guider le traitement des métastases par radiothérapie interne vectorisée.

Concernant le traitement du cancer au stade de début, le premier changement le plus spectaculaire a été justement de ne plus traiter systématiquement tous les cancers de la prostate mais de le réserver uniquement aux cancers agressifs de mauvais pronostic. En effet, il n’existe pas un cancer de la prostate mais plusieurs types de gravité très variable, l’objectif étant de ne traiter que ceux qui feraient courir un risque vital à l’homme qui en est atteint. Pour les moins agressifs la surveillance seule est aujourd’hui la règle et suffit dans trois quarts des cas.

Le second changement dans les traitements a été l’amélioration des techniques d’ablation de la prostate par chirurgie assistée par robot, mais également un meilleur repérage pour les techniques de radiothérapie permettant de traiter plus efficacement sans toxicité supplémentaire.

Enfin, on constate une amélioration de la durée de survie des cancers au stade des métastases grâce à la chimiothérapie, les nouveaux médicaments anti-androgènes et la personnalisation des traitements par l’étude du profil moléculaire de la tumeur.

« La prise en compte de l’hérédité s’est également renforcée au cours des dernières années avec d’une part une meilleure connaissance des différents gènes défaillants dans les rares formes héréditaires de la maladie et la façon de prendre en charge les apparentés de ces familles pouvant être exposés aux cancers de la prostate ou du sein en cas de mutation BRCA2, et d’autre part un dépistage dès 40 ans du fait de la survenue plus précoce de la maladie et de son mauvais pronostic évolutif », précise le Dr Guillaume Ploussard, Responsable du comité cancer de la prostate du comité de cancérologie de l’AFU.

Les connaissances acquises en quelques années se portent également sur la qualité de vie des patients. Vivre avec un cancer de la prostate sous surveillance, ou mieux vivre durant les traitements et après ceux-ci doit également être un but poursuivi par chaque urologue et chaque équipe multidisciplinaire accompagnant un patient touché par le cancer de la prostate.

Pendant longtemps, les urologues se sont concentrés sur les conséquences de la chirurgie, notamment les troubles urinaires et érectiles. Aujourd’hui, ils savent non seulement mieux les prévenir mais également mieux les prendre en charge si elles surviennent.

Pour le Dr François Rozet, Administrateur de l’AFU : “La qualité de vie, c’est finalement ce qui correspond le mieux à la définition même de la santé selon l’OMS : un état complet de bien-être physique, mental et social. C’est pourquoi nous devons accompagner les patients dans leurs parcours de soins en prenant en compte leur état physique, mental et social. Pour aider à cela, l’apport d’une activité physique adaptée est primordial. Le fait de rouler contre le cancer de la prostate et par conséquent de faire la promotion d’une activité sportive, est plus que jamais porteur de sens”.

En effet, le rôle du sport dans le cadre de la prévention des maladies chroniques et des cancers est aujourd’hui bien établi. Mais trop souvent, l’apport de l’activité physique reste sous-estimé pendant et après un cancer.

Pourtant, dans le cadre du cancer de la prostate notamment, celle-ci peut permettre :

  • Une diminution de la fatigue liée à la maladie de 36 % et ce quel que soit le stade du cancer
  • Une atténuation des effets secondaires de certains traitements.
  • Une amélioration de l’image corporelle, du sommeil et une diminution de l’anxiété et des symptômes dépressifs.

“Je roule contre le cancer de la prostate”, une campagne à 360° !

Se déroulant quelques jours en amont de la Journée Européenne du Cancer de la Prostate (le 20 septembre de chaque année), l’ascension du mont Ventoux le 17 septembre prochain marquera le point d’orgue d’une large campagne dont le top départ est donné aujourd’hui.

Nous nous mobilisons pour faire connaître le cancer de la prostate afin de réduire la mortalité dans les années à venir. Pour cela la principale action est de dépister le cancer de la prostate à partir de 50 ans par le dosage du PSA, sans attendre d’avoir des symptômes urinaires ou des douleurs, afin de ne pas le découvrir à un stade tardif, au pronostic sombre. C’est pourquoi l’AFU mène une campagne de grande ampleur cette année” précise le Pr Georges Fournier.

L’objectif de cette campagne est d’informer le grand public de la réalité de cette maladie aujourd’hui, de faire disparaitre les idées fausses et de permettre à l’homme d’aujourd’hui d’avoir la connaissance pour mieux décider lui-même de ce qui lui convient.

De l’affichage dans les salles d’attentes des établissements de santé et cabinets médicaux, à la réalisation d’un film (sur les écrans prochainement), de bannières… diffusés largement sur les sites Internet spécialisés santé, en passant par des vidéos d’experts et des témoignages de patients sur les réseaux sociaux, cette campagne sera également relayée vers les urologues eux-mêmes avec notamment un webinaire spécial « Je roule contre le cancer de la prostate » en direct des Journées d’Onco-Urologie Médicale (JOUM) de l’AFU qui se tiendront les 17 et 18 juin prochains à Toulouse.

Avec “Je roule contre le cancer de la prostate”, l’AFU affirme plus que jamais son mot d’ordre : « Aujourd’hui, on ne devrait plus mourir du cancer de la prostate parce que l’on n’est pas informé ! »

Contact :

mathilde.birembaux@lauma-communication.com

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