En semaine 34 (du 22 au 28 août), à la veille de la rentrée scolaire, la circulation du SARS-CoV-2 a continué de diminuer pour la septième semaine consécutive dans la quasi-totalité des régions. Le taux d’incidence était de 181 cas pour 100 000 habitants, ce qui représentait plus de 17 500 nouveaux cas par jour en moyenne. L’incidence, bien que plus faible, se stabilisait chez les plus jeunes avec une légère augmentation du taux chez les 0-9 ans.
Les admissions à l’hôpital diminuaient toujours au niveau national. 2 304 nouvelles admissions à l’hôpital ont été comptabilisées en S34, ce qui représente une baisse de 25% (données non consolidées). Les admissions en soins critiques étaient également en diminution mais de façon moins marquée que les semaines précédentes (285, soit -9% vs -24% en S33).
Omicron circule de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 est actuellement omniprésent. En France métropolitaine, BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 95% des séquences interprétables lors de l’enquête Flash S33 (16/08). La proportion de BA.4 (tous sous-lignages compris) au cours des enquêtes Flash diminue, avec 4% des séquences interprétables au cours de Flash S33 contre 5% lors de Flash S32. La détection de mutations en position L452 par les tests de criblage reste stable à des niveaux élevés (91% en S34 vs 93% S33), en lien avec la circulation de BA.5. Des informations complémentaires sont disponibles dans l’analyse de risque variants du 10/08/2022.
Au 29 août, la couverture vaccinale de la dose de rappel demeurait stable chez les 65 ans et plus (85,3%). Elle restait faible aux Antilles avec 23,4% de la population primo-vaccinée avec une dose de rappel en Guadeloupe, 15,5% en Guyane et 26,2% en Martinique. En outre, la couverture vaccinale de la seconde dose de rappel parmi les personnes éligibles (selon le délai depuis la dernière injection) évoluait également peu. Seuls 32,6% des 60-79 ans et 46,2% des 80 ans et plus, ainsi que 50,8% des résidents en Ehpad l’avaient effectivement reçue. L’effort de vaccination pour améliorer la couverture vaccinale, encore insuffisante en particulier dans les DROM et chez les sujets âgés, notamment pour la seconde dose de rappel doit se poursuivre.
Dans le contexte d’une circulation toujours active du SARS-CoV-2 et compte tenu de la dynamique épidémique chez les plus jeunes et de la reprise de nombreuses activités sociales liées à la fin des congés estivaux, le respect des mesures combinées demeure essentiel : vaccination à jour contre la COVID-19, isolement en cas de test positif pour la COVID-19 et/ou de symptômes, application des gestes barrières et port systématique du masque en présence de personnes vulnérables ou en cas de promiscuité dans les espaces fermés et lavage des mains.
APCOVID-19 : étude nationale sur la prévalence et l’impact de l’affection post-COVID-19
Une première étude sur la prévalence et l’impact de l’affection post-COVID-19 a été menée début 2022. Cette étude a montré que 30% des répondants infectés par le SARS-CoV-2 présentait l’affection post-COVID-19 selon la définition de l’OMS. Cela correspondait à une prévalence de 4% dans l’ensemble de la population.
La succession de nouvelles vagues épidémiques liées à la circulation active de nouveaux sous-lignages du variants Omicron depuis le début du printemps 2022 requiert que l’estimation soit actualisée. Afin d’approfondir la compréhension de l’impact de cette pathologie sur le recours aux soins, la qualité de vie et la santé mentale dans la population générale, Santé publique France lance aujourd’hui une nouvelle enquête auprès de 10 000 personnes.
Consulter le point épidémiologique sur le site de Santé Publique France
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