Xavier Becerra, secrétaire du Département américain de la santé et des services sociaux, et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, ont tenu le premier dialogue stratégique entre les États-Unis et l’OMS. Convoqué sous l’administration Biden-Harris, le dialogue stratégique États-Unis-OMS fournit une plate-forme pour maximiser le partenariat de longue date entre le gouvernement américain et l’OMS, et pour protéger et promouvoir la santé de tous les peuples du monde, y compris le peuple américain.
Des représentants de l’ensemble du gouvernement des États-Unis et de la direction de l’OMS ont discuté de plusieurs questions prioritaires de santé publique mondiale et des domaines de collaboration et de partenariat, y compris les efforts de renforcement en cours de l’OMS. Les États-Unis et l’OMS ont salué la création du nouveau fonds intermédiaire financier historique pour la prévention, la préparation et la réponse à la pandémie, et ont appelé les pays à contribuer à garantir qu’il est financé et soutenu de manière durable.
Alors que le monde semble sortir plus fort de la pandémie de COVID-19, il est clair que nous devons être mieux préparés à l’avenir, ce qui a été mis en évidence par les récentes épidémies de monkeypox, d’ebola et de poliomyélite. L’architecture mondiale de la santé comprend des entités, des politiques et des outils juridiques importants qui aident les pays à améliorer la santé nationale, régionale et mondiale. Un aspect essentiel de cette architecture est la capacité à prévenir, détecter et répondre aux pandémies et autres menaces pour la sécurité sanitaire. La secrétaire Becerra et le directeur général Tedros ont convenu que les capacités nationales et mondiales doivent être solides, agiles, en constante amélioration et toujours adaptées à l’objectif. Ils ont discuté des efforts en cours pour améliorer l’architecture mondiale de la santé, soutenir des systèmes de santé résilients et faire progresser l’équité en santé.
La discussion a également porté sur les efforts visant à élaborer un nouvel instrument en cas de pandémie, à renforcer le Règlement sanitaire international (RSI), notamment par des amendements ciblés, ainsi qu’à intensifier l’examen universel de la préparation sanitaire, y compris l’évaluation externe conjointe et d’autres outils pertinents, et à mettre à jour capacités mondiales, régionales et nationales de surveillance des épidémies et de One Health.
Il est également essentiel de saisir les opportunités de faire progresser la sécurité sanitaire et les soins de santé primaires, notamment en tirant parti de la vaste infrastructure mondiale de données sur la santé soutenue par un certain nombre de programmes du gouvernement américain. En favorisant un partage et une coordination rapides et transparents des données, un RSI renforcé et un nouvel instrument en cas de pandémie peuvent fournir des outils importants aux États membres de l’OMS, y compris les États-Unis, pour prévenir, détecter et réagir rapidement aux nouveaux événements à potentiel pandémique et surveiller la maladie des mesures de contrôle. Ce renforcement de la sécurité sanitaire mondiale est essentiel pour protéger la santé du monde et du peuple américain.