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L’UFML-S apporte un soutien sans réserve aux externes et aux internes qui débutent un mouvement de grève et de mobilisation le 14 octobre (Communiqué)

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Les internes n’ont pas a être les variables d’ajustement d’un système qui subit douloureusement les conséquences de politiques sanitaires inadaptées depuis trente ans, notamment sur le plan de la médecine libérale.

L’ajout d’une quatrième année de formation sans co-construction avec les syndicats d’externes et d’internes ne peut être perçu que comme un passage en force dont la seule justification, dès lors, est de valider une promesse présidentielle.

Les Français qui en majorité rencontrent des difficultés d’accès au soin méritent une prise de conscience et un engagement politique autrement plus important que la validation sans débat d’une promesse présidentielle…

Nous rappelons que les internes et les externes sont trop souvent maltraités au sein de l’hôpital public, que les atteintes au droit du travail les concernant sont encore bien trop fréquentes, ainsi le nombre d’heures par semaine qui leur est demandé par leur encadrement dépasse trop souvent les limites légales. Ils subissent encore parfois des conditions de travail déplorables avec des lieux de repos et des repas qui sont autant de reflets d’un mépris institutionnel.

Comme l’UFMLS l’a démontré à de multiples reprises, les externes et les internes remboursent largement la nation au regard du bénéfice fait par les hôpitaux publics sur le dos des externes et des internes tout au long de leur cursus. L’UFMLS le réaffirme : au regard de leur engagement, c’est la nation qui leur est redevable!

La médecine libérale relève d’un vaste plan d’attractivité. Celle-ci ayant été totalement mise à l’écart de toutes les réformes sanitaires depuis plus de trente ans (aucune volonté politique de développer ce mode d’exercice)

Le développement des déserts médicaux n’est que la stricte conséquence de cette absence de volonté politique.

L’UFML-S demande donc un investissement de la nation à la hauteur de la place de la médecine de ville et de son développement au sein du système sanitaire français. Cela va donc bien au-delà d’une année supplémentaire qui apparait comme un simple étayage à un mur qui s’effondre.

Jérome Marty, Président de l’UFML-S

Relations presse :
Laurent Payet /Maria Noto Mora/ Langage et Projets Conseils
laurent@lp-conseils.com / maria@lp-conseils.com

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