Près de 500 millions de personnes développeront des maladies cardiaques, de l’obésité, du diabète ou d’autres maladies non transmissibles (MNT) attribuables à l’inactivité physique, entre 2020 et 2030, ce qui coûtera 27 milliards de dollars par an, si les gouvernements ne prennent pas des mesures urgentes pour encourager plus d’activité physique chez les leurs populations.
Le rapport sur la situation mondiale de l’activité physique 2022, publié le 18 octobre par l’Organisation mondiale de la santé, mesure dans quelle mesure les gouvernements mettent en œuvre les recommandations visant à accroître l’activité physique à tous les âges et à toutes les capacités.
Les données de 194 pays montrent que, dans l’ensemble, les progrès sont lents et que les pays doivent accélérer l’élaboration et la mise en œuvre de politiques pour augmenter les niveaux d’activité physique et ainsi prévenir les maladies et réduire la charge pesant sur des systèmes de santé déjà débordés.
- Moins de 50 % des pays ont une politique nationale d’activité physique, dont moins de 40 % sont opérationnelles
- Seuls 30 % des pays disposent de directives nationales en matière d’activité physique pour tous les groupes d’âge
- Alors que presque tous les pays font état d’un système de suivi de l’activité physique chez les adultes, 75 % des pays surveillent l’activité physique chez les adolescents et moins de 30 % surveillent l’activité physique chez les enfants de moins de 5 ans.
- Dans les domaines politiques susceptibles d’encourager les transports actifs et durables, seuls un peu plus de 40 % des pays disposent de normes de conception des routes qui rendent la marche et le vélo plus sûrs.