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Implants Essure : le SYNGOF dénonce les propos diffamants du magazine Que Choisir concernant les gynécologues français (Communiqué)

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Dans un article de son numéro de décembre 2022 intitulé « Implants défectueux : une alerte avait été donnée », le magazine Que Choisir dénonce l’inaction de l’ANSM qui avait maintenu la mise sur le marché des implants Essure malgré un rapport qui lui avait été remis en 2017, tout en mettant ces implants sous surveillance renforcée depuis 2015.

Dans sa conclusion, l’auteur de l’article laisse entendre que les gynécologues français « l’ont fortement promu, leurs liens financiers avec Bayer étant sans doute pour beaucoup dans leur engouement… ». Ces propos à l’égard des gynécologues sont diffamatoires.

Le SYNGOF rappelle qu’avant 2015, les gynécologues n’avaient pas eu connaissance des effets secondaires, et effectivement, la pose d’un implant étant un geste non invasif, sans anesthésie ou sous anesthésie légère, son rapport bénéfices-risques était nettement plus favorable qu’une coelioscopie qui est la technique la plus utilisée en France pour une stérilisation.

L’article souligne que l’ANSM avait estimé que le rapport bénéfices-risques restait favorable malgré un rapport qui lui avait été remis et qui pointait un risque de dégradation des implants. Les gynécologues ont par conséquent posé ces implants en respectant les préconisations et en revoyant ensuite leurs patientes en consultation. Celles-ci se portent bien aujourd’hui hormis de rares cas où les gynécologues ont dû procéder à leur retrait comme préconisé par la HAS et le Collège National de Gynécologie et d’Obstétrique de France (CNGOF).

Que Choisir n’a pas de doute sur des liens existants entre le laboratoire Bayer et les gynécologues qui ont posé ces implants. Sur quels éléments de preuve s’appuie le magazine ?

Le SYNGOF demande à Que Choisir de fournir les preuves de ce qu’il avance. Accuser sans preuve est diffamatoire.

Le SYNGOF précise que le laboratoire Bayer ne rémunérait pas les gynécologues pour poser ses implants et que la pose d’un implant contraceptif intra tubaire est moins bien rémunérée au praticien qu’une intervention chirurgicale par coelioscopie.

Si les gynécologues ont fait ce choix c’est que cet acte était préférable pour les patientes à une coelioscopie qui nécessite une anesthésie profonde avec intervention chirurgicale. Il y avait moins de risques et une efficacité contraceptive identique.

Dr Bertrand de Rochambeau
Président du SYNGOF

Contacts presse :
Emeline Barbé – emeline@eb-conseil.net

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