Depuis début mai 2022, des cas de mpox (monkeypox) ont été signalés dans des pays où la maladie n’est pas endémique, et continuent d’être signalés dans plusieurs pays d’endémie. La plupart des cas confirmés ayant des antécédents de voyage ont signalé avoir voyagé dans des pays d’Europe et d’Amérique du Nord, plutôt qu’en Afrique de l’Ouest ou centrale où le virus mpox est endémique. C’est la première fois que de nombreux cas et grappes de mpox sont signalés simultanément dans des pays non endémiques et endémiques dans des zones géographiques très disparates.
La plupart des cas signalés jusqu’à présent ont été identifiés par le biais de services de santé sexuelle ou d’autres services de santé dans des établissements de soins de santé primaires ou secondaires et concernaient principalement, mais pas exclusivement, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
L’OMS collabore avec les autorités sanitaires pour empêcher la propagation de la maladie. Nous publions des orientations pour aider les pays sur la surveillance, les travaux de laboratoire, les soins cliniques, la prévention et le contrôle des infections, ainsi que la communication des risques et l’engagement communautaire pour informer les communautés à risque et le grand public sur le mpox et sur la manière de rester en sécurité. Nous travaillons également en étroite collaboration avec des pays d’Afrique, des institutions régionales et des partenaires techniques et financiers, pour soutenir les efforts visant à renforcer le diagnostic en laboratoire, la surveillance des maladies, la préparation et les actions de réponse pour prévenir de nouvelles infections.