L’AD-PA n’a pas pris position dans le débat sur le suicide assisté et l’euthanasie.
Pour autant elle pose plusieurs constats :
- 80 % des personnes qui décèdent chaque année ont plus de 80 ans
- les opposants et les partisans du suicide assisté et de l’euthanasie demandent le développement des soins palliatifs,
- les personnes âgées vivent mal et meurent mal, et souvent isolées, car elles ne sont pas suffisamment bien accompagnées à domicile et en établissements,
- dans une société âgiste, il est essentiel de rappeler que bon nombre de citoyens âgés souffrent de syndromes dépressifs notamment liés à la solitude.
Pour ces raisons, l’AD-PA ne pourrait admettre qu’une loi sur l’euthanasie ou le suicide assisté soit votée alors que les moyens financiers n’auraient pas été mis en œuvre pour que 80 % de l’activité des unités fixes ou mobiles de soins palliatifs soient consacrés aux plus de 80 ans et pour que les personnes âgées vivent dignement avant que la question de leur fin de vie soit posée.
Dans la cadre du CNR et de la loi grand âge à venir, l’AD-PA demande donc des mesures financières d’urgence pour améliorer la vie et la fin de vie des personnes âgées avant tout vote d’une loi leur permettant de décider de mourir et notamment la création immédiate de deux postes supplémentaires dans tous les établissements et services à domicile.
En effet il ne saurait être question d’inviter des personnes âgées à mourir parce qu’on ne leur aurait pas donné les moyens de vivre leurs dernières années correctement.
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