Le SML a pu s’exprimer à deux reprises sur la proposition de loi Valletoux au cours de la semaine dernière.
A part un article concernant une possibilité de prise en charge partielle des études de médecine contre promesse d’installation (qui est une extension de ce qui existait déjà et ne remporte qu’un enthousiasme modéré !) et un article concernant la comptabilité des cliniques privées qui les regarde, tous les autres articles posent des problèmes majeurs.
La contrainte, l’obligation, tout est fait pour attaquer la médecine libérale.
Qui plus est, Monsieur Valletoux nous a déclaré que des articles de la proposition de loi transpartisane (conventionnement sélectif, fin de la liberté d’installation) pourraient venir amender sa proposition de loi.
Si ces contraintes multiples et en tous genres s’abattaient sur les médecins libéraux, il leur resterait, l’option de prendre leur retraite pour ceux qui peuvent, d’aller exercer à l’étranger (le système de santé Français est dans un système mondial très concurrentiel dont nos parlementaires devraient tenir compte), de se déconventionner massivement, d’aller prendre des postes salariés sans garde, ou de changer de métier (il faudrait d’ailleurs prévoir un fond de reconversion pour les médecins libéraux, sur le modèle de celui qui avait été prévu lorsque la loi avait entrainé la disparition du métier d’Avoué).