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Le think tank Biosimilaires formule des propositions pour accroître l’utilisation des médicaments biosimilaires, dans le cadre de la concertation initiée par le ministère de la Santé et de la Prévention (Communiqué)

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Jeudi 8 juin, la Direction de la sécurité sociale (DSS) organisait un comité de pilotage dont l’un des principaux objectifs était de faire le point sur la pénétration des médicaments biosimilaires et de consulter les différentes parties prenantes en vue d’envisager des mesures pour accélérer cette pénétration. Le think tank Biosimilaires se félicite de l’invitation de l’ensemble des parties prenantes et de ce cadre de concertation mis en place par le ministère de la Santé et de la Prévention. Il note qu’aucune décision n’a pour l’heure été prise et se réjouit de participer à de futurs échanges dans le cadre de ce comité de pilotage qui devrait permettre de dégager des décisions communes.

À cette occasion, le think tank Biosimilaires souhaite partager son analyse et formuler des propositions pour accroître l’utilisation des médicaments biosimilaires, qui sont une opportunité pour rendre plus efficient notre système de santé, tout en assurant la confiance des parties prenantes, en premier lieu les patients.

Dans ses propositions, le think tank biosimilaires met en avant la nécessité d’une approche différenciée, par catégorie de médicaments biosimilaires. Il propose notamment de renforcer le modèle existant de développement des médicaments biosimilaires, en pérennisant le modèle de l’interchangeabilité sur la base de la décision médicale partagée et en renforçant les incitations à la prescription des médicaments biosimilaires en ville et à l’hôpital. Ce modèle permettra d’atteindre l’objectif fixé par le ministère de la Santé et de la Prévention d’un taux de pénétration des médicaments biosimilaires de 80 %.

Les propositions du think tank Biosimilaires

Une approche différenciée, médicament biosimilaire par médicament biosimilaire, est indispensable pour prendre en compte toute leur complexité : il n’existe pas de solution « toute faite » permettant la réalisation de millions d’euros des économies supplémentaires à court terme. Une analyse fine, différenciée, par catégorie de prescripteur, devant aller jusqu’au cas par cas, est nécessaire.

  • Proposition 1 : Pour les médicaments biosimilaires prescrits par des médecins spécialistes, renforcer le modèle existant de développement des médicaments biosimilaires, en pérennisant l’interchangeabilité et en généralisant et en renforçant les incitations à la prescription des biosimilaires en ville et à l’hôpital
  • Proposition 2 : Améliorer l’information et l’accompagnement sur les médicaments biosimilaires pour les professionnels de santé et les patients, notamment en subordonnant la prescription et la dispensation d’un médicament biologique ou biosimilaire à la réalisation d’une action d’accompagnement rémunérée
  • Proposition 3 : Si la substitution des médicaments biosimilaires pouvant être prescrits par les médecins généralistes était envisagée, en dehors des maladies chroniques, cette dernière devrait s’établir dans un cadre strict, avec des critères clairs, lisibles et prévisibles, déterminés en accord avec les associations de patients et les sociétés savantes

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