Étape de la mise en œuvre des mesures santé pour les femmes victimes de violences : réunion du comité de suivi présidé par Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, et Isabelle Lonvis-Rome, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, vendredi 16 juin.
L’égalité entre les femmes et les hommes est, pour la seconde fois consécutive, la grande cause du quinquennat du président de la République. Dans ce cadre, la lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité gouvernementale. Le gouvernement agit pour prévenir les violences et mieux prendre en charge leurs conséquences sanitaires et psychologiques pour les victimes.
Installé le 25 novembre 2022 à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le comité de suivi, organisé par le ministère de la Santé et de la Prévention, réunit des professionnels de santé, des associations d’accompagnement des femmes et des acteurs institutionnels. Il a pour objectif de dresser un état des lieux des mesures visant à renforcer la prise en charge des femmes victimes de violences et de faire le point sur les futurs chantiers.
Les ministres déléguées Isabelle Lonvis-Rome et Agnès Firmin Le Bodo ont souhaité faire un premier point d’étape et ont annoncé :
Une nouvelle enveloppe de 2,5 millions d’euros pour 2023 afin de déployer des structures de prise en charge globale des femmes victimes de violences (33 dispositifs dédiés en novembre 2021, 56 aujourd’hui) qui sont des lieux dédiés, adossés à des hôpitaux, et qui permettent une prise en charge pluridisciplinaire et adaptée aux femmes victimes de violences. L’objectif fixé par le Plan Toutes et Tous Egaux présenté par la Première Ministre le 8 mars est de doubler le nombre de ces dispositifs, afin d’atteindre une structure par département à horizon 2025 et fera l’objet de financements dédiés.
Les ministres Agnès Firmin Le Bodo et Isabelle Lonvis-Rome ont également annoncé le lancement avant l’été de travaux pilotés par le Ministère de la Santé et de la Prévenion, pour proposer un nouveau cahier des charges de ces structures. Celui-ci insistera sur l’accessibilité pour les femmes en situation de handicap, la facilitation du dépôt de plainte et du recueil de preuves sans plainte dans ces structures, leur meilleure articulation avec le réseau associatif et les autres structures de prises en charge et l’amélioration de la prise en charge psychologique.
Agnès Firmin Le Bodo a déclaré « Les violences faites aux femmes ont des conséquences sanitaires graves, qui requièrent une prise en charge adaptée et pluriprofessionnelle. Ces lieux dédiés aux victimes que sont les Maisons des femmes, doivent être accessibles dans l’ensemble des territoires. Je participerai lundi au lancement du comité stratégique de la future Maison des femmes du Havre pour soutenir ce projet construit par les professionnels de santé qui sont aux premières lignes aux côtés des victimes. »
Isabelle Lonvis-Rome a déclaré : « Dans le sillage du Grenelle, l’accompagnement des femmes victimes de violences a été considérablement renforcé pour mieux répondre à leurs besoins. Comme annoncé dans le Plan Toutes et Tous Egaux, nous doublons le nombre de structures médico-sociales, afin que chaque département soit doté d’au moins une structure de prise en charge globale avant la fin 2025, en lien étroit avec les associations spécialisées. La situation et les besoins d’une femme victime de violences sont spécifiques. Ils nécessitent de prendre en compte le parcours de la victime de manière intégrale. »
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