Comme elle s’y était engagée, Aurore BERGÉ, ministre des Solidarités et des Familles, a convoqué, vendredi 15 septembre, les dirigeants des quatre grands groupes de crèches privées (Babilou, La Maison Bleue, Les Petits Chaperons Rouges, People and baby).
Cette réunion fait suite à la mise en cause de ces entreprises dans deux ouvrages publiés la semaine dernière, qui s’inscrivent à la suite du rapport sur les maltraitances en crèche commandé par le Gouvernement à l’inspection générale des affaires sociales et rendu public au printemps dernier.
La ministre a réaffirmé avec la plus grande fermeté sa volonté première et absolue de garantir la sécurité de nos enfants, ainsi que sa résolution à se saisir de tous les leviers à sa disposition à cette fin, d’abord pour redonner du sens à ces métiers et en restaurer l’attractivité et en renforçant les contrôles et les sanctions. Par ailleurs, Aurore BERGÉ a redit vouloir renforcer le rôle des parents au sein des crèches avec la mise en place de parents référents sur le modèle de ce qui existe dans l’éducation nationale avec les représentants de parents d’élèves.
A ce dernier titre, la ministre a conclu en rappelant que les travaux engagés par le Gouvernement avec les branches professionnelles du secteur de la petite enfance en vue d’améliorer les conditions de travail et de rémunération conditionneront strictement le soutien financier de l’Etat à des progrès tangibles et rapides pour les salariées concernées.
Enfin, la ministre organisera une nouvelle rencontre dans ce format dans deux mois afin de faire le point sur les avancées et les engagements pris devant elle.
« L’heure est aux preuves et à la responsabilisation de tous les employeurs privés, publics et associatifs pour restaurer l’attractivité des métiers de la petite enfance.
Il s’agit là d’une condition nécessaire pour remédier à la pénurie de professionnels, dont les conséquences sont délétères pour les enfants, leurs parents et l’ensemble de la société.
A partir de janvier 2024, 200 millions d’euros seront mobilisés chaque année pour revaloriser les professionnels : je ne permettrai pas que l’on aide des employeurs qui n’auraient pas montré qu’ils avaient compris ce fait simple : la meilleure arme contre la pénurie de professionnels – et la clé du succès pour le Service public de la petite-enfance – c’est de mieux les considérer, mieux les valoriser, mieux les rémunérer. Tout sera mis sur la table et j’ai demandé au directeur général de la CNAF de recevoir toutes les fédérations de crèches avant la fin du mois. » assure Aurore BERGÉ, ministre des Solidarités et des Familles.
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