En 2019, dans sa recommandation « Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple », la HAS appelait les professionnels de santé de premier recours à demander à toutes leurs patientes si elles subissent ou ont subi des violences par le passé, même en l’absence de signes d’alerte. L’objectif étant de normaliser le sujet pour faciliter la parole des victimes et permettre ainsi une prise en charge plus précoce.
A l’approche de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce samedi 25 novembre, la Haute Autorité de santé publie une étude pour suivre l’appropriation de cette recommandation. La HAS, en lien l’institut BVA, a interrogé près de 1000 femmes en octobre 2022 et en octobre 2023 pour savoir si le sujet avait été abordé en consultation par leur médecin.
Globalement, si les résultats de cette étude soulignent que 96% des patientes sont favorables à ce questionnement systématique, ils montrent que celui-ci reste trop peu mis en œuvre aujourd’hui.