Cela fait plusieurs mois que de nombreux chantiers engagés par les organisations syndicales avec les services ministériels sont en suspens faute d’un(e) ministre pour les arbitrer !
Dans ce contexte, Jeunes Médecins souhaite vivement que la nomination d’une nouvelle ministre de la Santé et de l’Accès aux soins, et d’un nouveau ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, puissent permettre de reprendre et faire aboutir les discussions sur l’attractivité des études médicales et de l’exercice libéral et hospitalier, la perte des 4 ans d’ancienneté des praticiens hospitaliers, la régularisation des PADHUE, la réforme de la 4e année de médecine générale, la lutte contre le harcèlement et les violences sexistes et sexuelles chez les professionnels de santé, et tant d’autres obstacles au fonctionnement optimal de notre système de santé !
Jeunes Médecins souhaite que le dialogue social avec les organisations professionnelles retrouve une place de choix dans la méthode de travail des ministères et puisse ainsi être une source d’inspiration importante des solutions utiles à l’accès aux soins de nos concitoyens !
Plus de résultats et moins de com’ : voilà ce que demandent les médecins et la population touchée par la pénurie médicale ! Ainsi, si le Premier ministre veut faire de la santé mentale la grande cause de 2025, il faudra y mettre les moyens, car pour l’instant, rien n’est sorti du Conseil national de la Refondation pour la psychiatrie dont la situation en France ne fait qu’empirer. À quelques jours de la présentation du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale, la question des moyens financiers que la France sera capable d’allouer aux politiques de santé est essentielle !
Surtout, Jeunes Médecins attend plus de résultats et moins de démagogie : un Premier ministre ne devrait pas dire à la première interview que la suppression de l’aide médicale d’urgence n’est pas un « tabou », sans mesurer les risques qu’on fera courir à toute la population en reniant notre stratégie de prévention en santé. Jeunes Médecins continuera également à expliquer aux nouveaux ministres et députés pourquoi il faut s’opposer aux mesures coercitives à l’égard des jeunes praticiens, qui casseraient toutes les vocations fragiles de nos futurs médecins !
Après 7 années de mandat du Président Emmanuel Macron, et malheureusement autant de ministres de la Santé, Jeunes Médecins reste fidèle à ses engagements pour les professionnels de santé et leurs patients !
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Contacts presse :
Emanuel Loeb
Président de Jeunes Médecins
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