En France, une enquête menée par le Centre de Recherche et d’Analyse des Flux Sociaux (CRAFS) révèle que près de 20 % des jeunes interrogés déclarent avoir ressenti des symptômes de soumission chimique, et 4 % affirment en avoir été des victimes avérées. L’affaire Mazan a été un véritable symbole marquant dans la lutte contre la soumission chimique en France. Ce drame a aussi souligné l’urgence de mieux encadrer et accompagner les victimes.
C’est dans ce cadre, que dimanche dernier, lors de la dernière Assemblée Générale de l’ANEPF, les étudiants en pharmacie ont voté une position pour l’accompagnement des victimes de soumission chimique
Le pharmacie, grâce à son rôle de proximité, est en première ligne pour offrir un soutien immédiat, rassurer les victimes, et les orienter vers des solutions adaptées.
C’est pour cela que l’ANEPF souhaite la mise en place :
-
La mise en place d’un « kit du lendemain » permettant le dépistage et l’accompagnement des victimes de soumission chimique.
-
Une accessibilité gratuite en pharmacie du « kit du lendemain ».
-
La formation des pharmaciens et étudiants en pharmacie à la prise en charge de premier secours et à la réorientation des personnes ayant été potentiellement soumis chimiquement.
-
La possibilité que ces tests soient réalisés au sein même de l’officine, dans une zone de confidentialité, afin de favoriser l’accompagnement du patient par le pharmacien.
Contact presse : Valentin MASSERON – presse@anepf.org