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La FNCGM salue les avancées pour renforcer le droit à l’IVG depuis la loi Veil (Communiqué)

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Le droit à l’IVG est un droit incontestable des femmes acquis grâce au combat mené par Simone Veil en 1975. Depuis, son inscription dans la Constitution le 8 mars 2024 a renforcé le caractère inaliénable de ce droit. Toutefois, l’engagement auprès des femmes pour disposer librement de leur corps doit continuer et concerne également l’accès à la contraception dont on constate une baisse en France.

Selon les chiffres de la DREES publiés en 2024[1], le nombre d’IVG a augmenté entre 2022 et 2023 (243 600en 2023, taux de recours de 16,8 pour 1 000 (‰) femmes âgées de 15 à 49 ans). L’allongement du délai légal depuis mars 2022 ne suffit pas à l’expliquer. Il représenterait 4 275 IVG supplémentaires.

La part des IVG réalisées hors des établissements de santé progresse, atteignant 41% en 2023, en particulier les IVG médicamenteuses pratiquées par les cabinets de ville. Toutefois, des efforts restent à faire pour améliorer la reconnaissance de cet acte et attirer des jeunes praticiens.

On observe que les IVG sont particulièrement concentrées aux âges compris entre 20 et 34 ans, et surtout entre 25 et 34 (29,7 pour 1000 (‰), c’est-à-dire aux âges d’entrée dans la maternité et au-delà. Ce qui soulève la question de la contraception.

La FNCGM déplore un recul de la contraception dans la tranche d’âge 25-30 : selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 9 % des femmes de 18 à 49 ans n’utilisent aucune contraception.

« En tant que gynécologues, nous pouvons témoigner de ce que disait Simone Veil : « aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes » souligne Isabelle Héron, Présidente de la FNCGM. « Nous devons favoriser l’accès à l’IVG dans nos cabinets mais nous devons en parallèle rester vigilants sur l’accès à la contraception ».

A ce titre, la FNCGM souligne les avancées majeures dans ce domaine : tiers payant pour les jeunes femmes de moins de 26 ans, prise en charge de certains préservatifs féminins et masculins, gratuité de la pilule du lendemain délivrée sans ordonnance. Mais une défiance demeure vis-à-vis de la méthode hormonale, en particulier la pilule contraceptive.

Le rôle des gynécologues est aussi de rétablir la confiance des femmes dans la contraception grâce à une information éclairée sur tous les modes de contraception disponibles.

Contact presse :

EB Conseil – Emeline Barbé – emeline@eb-conseil.net

A propos de la FNCGM :

Créée en janvier 1984, la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale (FNCGM) regroupe à l’échelon national 11 Collèges régionaux de Gynécologie médicale.

Depuis plus de 30 ans, elle organise une Formation Médicale Continue de haut niveau, l’Enseignement Post Universitaire National en Gynécologie (EPUNG) dont le succès est reconnu de tous : enseignement théorique et pratique de qualité, régulièrement actualisé, recouvrant les différents domaines de la gynécologie. La FNCGM a reçu l’agrément de la HAS pour l’Evaluation des Pratiques Professionnelles.

Le docteur Isabelle Héron est la Présidente de la FNCGM depuis 2020.

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