Le SML tient à dénoncer fermement le démarrage d’une nouvelle campagne de stigmatisation et d’accusations des médecins libéraux à propos des compléments d’honoraires.
Il faut arrêter les amalgames faciles avec des résultats chiffrés tronqués et orientés vers un seul objectif : jeter les médecins libéraux en pâture à l’opinion publique.
Il faut arrêter de jeter un voile pudique sur les véritables racines de l’émergence des compléments d’honoraires : l’indigence et l’indécence des tarifs opposables de remboursement en secteur 1.
C’est aussi un problème de défiance face aux acteurs libéraux de la médecine. Malgré les efforts vertueux constatés depuis 2 ans avec le respect des objectifs de dépenses par les Libéraux, tous les investissements sont axés sur l’Hôpital public.
Le SML rappelle que s’il est conscient d’une minorité de dépassements abusifs, il n’en reste pas moins vrai que la stigmatisation inutile et agressive de l’ensemble des médecins libéraux autorisés légalement à pratiquer des compléments d’honoraires avec tact et mesure, ne permettra jamais de mettre fin à ceux-ci.
C’est bien l’inadaptation des tarifs opposables aux charges actuelles qui conduisent à cette situation.
Il souligne aussi que l’accessibilité aux soins ne se résume pas à l’aspect financier des tarifs, la CMU est une réponse sur ce point.
Par contre le cruel manque d’investissement public dans le secteur libéral de la Santé est un frein à l’installation des jeunes et au maintien des anciens et surtout le manque de confiance affichée des institutions représente un repoussoir de plus en plus efficace à un exercice serein au service de la population.
Le SML demande qu’une réflexion s’engage sans tarder sur l’avenir de l’exercice libéral de la médecine avec les seuls vrais interlocuteurs que sont les syndicats représentatifs et non pas des personnalités individuelles ne représentant qu’elles mêmes.
Contacts Presse
Dr Roger RUA
Président
06.63.23.45.05
Dr Eric HENRY
Secrétaire général
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