La CSMF, premier syndicat médical français, dénonce l’irresponsabilité de tous ceux qui tentent de bloquer l’application du contrat d’accès aux soins : ils devront en répondre devant la profession et devant les patients.
Alors qu’ils sont minoritaires, ils attentent à la liberté de choix de 9 000 médecins qui se sont mobilisés pour améliorer l’accès aux soins de leurs patients et refusent aux médecins de secteur 1 remplissant les conditions nécessaires de bénéficier de la liberté tarifaire qui leur est offerte.
La CSMF souligne que ces organisations improvisées, non représentatives, par leurs agissements irresponsables, décrédibilisent la profession et prennent le risque de compromettre définitivement le secteur 2 au moment où les parlementaires s’interrogent sur la possibilité d’interdire aux complémentaires santé le remboursement des compléments d’honoraires.
La CSMF rappelle que l’adhésion au contrat d’accès aux soins n’est pas une obligation pour les supporters des organisations qui y sont opposées et qu’elles n’ont aucune légitimité pour imposer leur politique de la terre brûlée.
La CSMF engage ces organisations, et ceux qui les manipulent dans le but de faire disparaître l’exercice libéral des établissements privés, à changer très vite d’attitude avant qu’il ne soit trop tard et que les médecins libéraux ne se retournent contre eux.
Pour la CSMF, la seule action utile, au moment où se déroule l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale à l’Assemblée Nationale, consiste à agir auprès des députés pour imposer aux complémentaires santé de respecter leur signature en prenant prioritairement en charge le remboursement des compléments d’honoraires des médecins adhérents au CAS dans le cadre des contrats responsables.
Le contrat d’accès aux soins est ouvert car les conditions sont largement réunies, et ce ne sont pas des organisations improvisées et téléguidées, qui pourront l’empêcher.
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Michel Chassang
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