Suite au communiqué de presse du bureau du conseil de surveillance de l’OGDPC , communiqué que le SML soutient, le SML rappelle qu’il est totalement opposé aux propositions faites par les représentants de l’ETAT et la CNAM lors du dernier conseil de gestion de l’Organisme de Gestionnaire du DPC(OGDPC), et orientées par les directives sur commande ministérielle. Ces propositions ne peuvent en aucun cas apporter une solution aux dysfonctionnements actuels chroniques de cet organisme, empêtré dans un désarroi technique et administratif.
Par ailleurs l’incohérence entre les ressources financières allouées et l’exigence des besoins de formation pour l’ensemble des médecins en exercice devient est le problème majeur.En effet, en cas de manquement à l’obligation de formation, l’insuffisance professionnelle, avec la parution d’un récent décret, peut être prononcée et aboutir à des sanctions.La publication du décret sur l’insuffisance professionnel dans ce contexte est une provocation.
Le SML alerte les services de la ministre depuis des mois sur les conséquences d’un blocage de la formation continue en termes de qualité et de pertinence des soins.
Il est inacceptable de changer les règles de gestion en cours d’année.Le SML est particulièrement hostile à une réduction du montant des forfaits ainsi qu’à la tentation forte de vouloir limiter le nombre annuel de programmes de DPC, effectués par chaque professionnel de santé, à une seule session ou à l’étaler sur trois ans.
Le SML demande une clarification sur le fléchage des budgets provenant de la caisse d’assurance maladie et de la taxe sur l’industrie pharmaceutique.
Par ailleurs, le SML préconise exige que toutes les ressources financières, notamment les reliquats des années précédentes soient tous mobilisés pour abonder le financement du DPC de 2014 et éviter ainsi une autodestruction de l’OGDPC.Ces ressources financières existent et elles ont été confisquées par les représentants de la CNAM qui nous le rappelons sont majoritaires au conseil de gestion. Cette instance devient une chambre d’enregistrement de décisions imposées par le ministère et des intérêts financiers de la CNAM.
Le SML ne se contentera pas de promesses, l’avenir de la formation des médecins libéraux est en danger, les patients doivent le savoir.