Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) réaffirme qu’aucune concertation ne sera possible sans une mise à plat préalable du projet de loi santé. La profession ne se contentera pas de stériles palabres, de vaines promesses ou d’un simple toilettage de ce texte liberticide par le biais d’amendements.
Le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) refuse toutes concertations sur le projet de loi santé sans une remise à plat préalable du texte.
Ce projet de loi de santé est intrinsèquement antilibéral. Il serait illusoire de penser que quelques amendements, lors de la discussion à l’Assemblée nationale prévue début 2015, suffiraient à faire disparaitre les dangers et l’esprit dogmatique de ce texte.
Le SML appelle à une mobilisation pour obtenir la refonte intégrale de ce texte de loi qui prévoit un enterrement de première classe de la médecine de ville.
L’unité syndicale contre le projet de loi santé est en marche. Elle doit se traduire par une forte mobilisation pour la fermeture des cabinets médicaux libéraux du 24 au 31 décembre.
Seule l’expression directe du mécontentement des médecins libéraux, et au-delà des autres professionnels de santé, pourra aboutir à une concertation et à une refonte intégrale du texte actuel.
Les médecins libéraux et les professionnels de santé libéraux ne veulent pas du service territorial de santé au public, de la généralisation aveugle du tiers payant, de la mainmise des Agences régionales de santé (ARS) sur l’organisation des soins libéraux de proximité, ou de la réapparition du testing. Le SML souhaite le maintien d’une convention nationale dans le respect de chacun des partenaires et autorisant un exercice libéral rénové.
Le SML fera des propositions concrètes pour mettre en adéquation une nouvelle mouture du texte de loi avec les aspirations des professionnels de santé libéraux et le maintien d’une médecine de qualité appréciée par nos concitoyens et ancrée dans la proximité.
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