« La FNI entend faire cesser les méthodes nuisibles du Sniil.
Le Sniil, non content d’avoir trahi la profession qu’il est censé défendre en validant un accord* qui spolie les infirmières libérales intervenant dans le cadre d’une hospitalisation à domicile (HAD), n’a pas hésité à salir la FNI et plus particulièrement son Président après qu’ils ont informé la profession de la réalité du préjudice causé par le Sniil aux infirmières.
Il est bien évident qu’à l’approche des élections professionnelles, ces fausses atteintes à l’intégrité de la FNI et de son Président sont une manœuvre de diversion du Sniil, faite pour détourner l’attention d’une faute commise par lui-même et tenter d’engranger des voix.
Dans un communiqué de presse daté du 19 août, le Sniil ose titrer que « Philippe Tisserand, Président fédéral de la FNI, négocie de façon illégale au nom des infirmières et infirmiers libéraux » et l’accuse, ainsi que le syndicat qu’il représente, de « manipulation », « d’appropriation malhonnête » et de « dissimulation », etc.
Annick Touba, Présidente du Sniil, s’appuie sur l’article 7.3.1 de la convention nationale des infirmiers et se sert parallèlement du fait qu’ il y a deux ans Philippe Tisserand a renoncé officiellement à son activité d’infirmier libéral afin de se consacrer à temps plein à la défense et à la promotion de la profession d’infirmière libérale pour affirmer que le Président de la FNI ne peut en conséquence « représenter les infirmiers libéraux dans la vie conventionnelle : autrement dit décider des tarifs et des conditions d’exercice ».
Hélas, Annick Touba, Présidente du Sniil, tente (comme d’habitude) de compenser son absence d’analyse en procédant par amalgame. Le raccourci de ses propos diffamatoires la mène à l’erreur et souligne à la fois sa malveillance et sa méconnaissance des textes qui régissent la profession. Une ignorance qui compte tenu de ses responsabilités est pour le moins préoccupante.
Le comportement odieux et indigne du Sniil est inacceptable particulièrement à l’approche des élections professionnelles. Il discrédite la profession au regard de tous alors que le secteur de la santé fait face à des enjeux majeurs. Rassurez-vous, la FNI et son Président continueront de vous représenter et de défendre notre belle profession, dans le respect de la loi et des mandats que vous nous avez confiés. D’ailleurs si le SNIIL considère que le Président fédéral de la FNI « négocie de façon illégale », il n’a qu’a qu’à tenter de nous faire interdire et nous verrons bien ce que dira la justice ! En tous cas, la FNI a décidé dès le lendemain de la publication du communiqué litigieux, de confier ce dossier à son avocat en vue de porter plainte contre le Sniil pour diffamation publique ».
Contact presse : 01 47 42 94 13
*Le 26 juillet dernier, le Sniil a validé un accord avec la Fédération Nationale des Etablissements d’Hospitalisation à Domicile (Fnehad) qui, non seulement acte la baisse des revenus des infirmières libérales mais renonce aussi à toute reconnaissance du leur rôle de coordination lors de leurs interventions en structures d’hospitalisation à domicile (HAD).