La CSMF a toujours été favorable aux mesures incitatives à l’installation. Sauvegarder la liberté d’installation, c’est assurer le libre choix du médecin par le patient.
Les mesures incitatives sont constituées d’un panel de dispositions. L’élargissement partiel de ces mesures aux médecins des autres spécialités, au-delà de la médecine générale, et la possibilité pour les étudiants de découvrir la pratique libérale lors de stages en cabinet de ville ou maisons de santé pluriprofessionnelles sont essentiels pour inciter les jeunes praticiens à s’installer en libéral.
Cependant, la question des déserts médicaux est complexe et ce plan ne résoudra pas tous les problèmes. Il s’agit de déserts tout court, marqués par le désengagement de l’Etat : fermeture des services publics, des écoles, disparition des gares, des postes, etc.
Les mesures de ce pacte territoire santé sont un premier pas mais sont insuffisantes pour pallier aux déséquilibres régionaux. De plus, à l’heure où seuls 13% des nouveaux inscrits au Conseil de l’Ordre s’installent en libéral, c’est l’ensemble de la médecine libérale et du statut social du médecin libéral qui doivent être améliorés (par exemple, 90 jours de carence en cas de maladie !).
La CSMF regrette ainsi l’absence de vraies mesures pour développer la médecine ambulatoire. La ministre prouve une nouvelle fois que le fameux « virage ambulatoire » n’est qu’un effet d’annonce sans attribution de réels moyens pour le réaliser.
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