L’Union nationale des organismes d’assurance maladie complémentaire (UNOCAM) a refusé de signer la convention médicale vendredi dernier. La Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF), qui est majoritaire au sein de l’UNOCAM avec 55% des voix, justifie cette décision « en raison d’imprécisions techniques et de son coût élevé qui sera au final supporté par les patients, tout en reconnaissant des avancées ».
La convention est plus que jamais fragilisée puisqu’une grande part des valorisations tarifaires qu’elle comporte, conditionnées par le financement de l’UNOCAM, ne pourront s’appliquer pour le moment.
Ceci n’est qu’un rebondissement de plus dans le feuilleton chaotique de la nouvelle convention. Comment envisager un avenir conventionnel dans ces conditions, après que l’un des syndicats signataires appelle à ne pas respecter le calendrier qu’il a pourtant accepté, et qu’un autre syndicat signataire porte un pan entier du texte devant les tribunaux ?
Les dernières semaines donnent raison à la CSMF qui a refusé de s’engager en faveur de ce texte, exclusivement tarifaire et tourné vers le passé.
La CSMF dénonce l’incohérence de certains et préfère se concentrer sur le véritable objectif : sauver et construire l’avenir de la médecine libérale.
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