16 000 personnes âgées sont décédées lors de l’épidémie de grippe en 2015.
Plus de morts que lors de la canicule de 2003 impose des réponses fortes.
En établissements, le sous-effectif avait pu être compensé grâce à l’engagement des personnels, qu’il importe de saluer, ainsi que par le taux élevé de vaccination.
Cet épisode avait par ailleurs montré la qualité du suivi de la santé des personnes âgées en établissements.
La question majeure concernait donc l’aide aux personnes âgées à domicile et la nécessité de renforcer la lutte contre l’isolement ainsi que la prévention.
Il s’agit de développer les aides aux personnes, même peu handicapées, pour les conseiller sur leur santé (par exemple la vaccination) et les accompagner ensuite dans ce type de démarche.
Il s’agit aussi de mieux identifier l’apparition des premiers symptômes car beaucoup de personnes tardent encore trop à consulter leur médecin.
L’AD-PA a maintes fois critiqué les reculs de la France en matière de prévention qui apparaît encore a priori comme une dépense dont on mesure mal les bénéfices.
La crise de l’hiver 2015 et ses 16 000 morts en démontrent la nécessité, d’autant que l’INVS indiquait alors que la France pourrait connaître des épidémies de grippe plus importantes.
L’AD-PA rappelle que créer des emplois dans le secteur de l’aide aux personnes âgées est un investissement social au bénéfice des plus âgés comme des plus jeunes, et par là-même un puissant facteur de cohésion sociale.
Pour tout contact : Pascal CHAMPVERT – Romain GIZOLME – Tel : 01 55 12 17 29