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« Pourquoi les médecins libéraux ne sont pas -et ne seront pas- les employés des caisses » (Communiqué)

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S’exprimant ce mardi 28 février devant l’Association des journalistes de l’information sociale (AJIS), la présidente de la Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale et par ailleurs conseillère sur la médecine de ville et l’hôpital du candidat socialiste issu de la primaire de la Gauche à l’élection présidentielle, a estimé que les professionnels de santé étaient « de fausses professions libérales » « subventionnées par la Sécurité sociale et les complémentaires ».

Pour le SML, cette déclaration apporte un éclairage édifiant sur le quinquennat qui s’achève et témoigne de la considération apportée par le Gouvernement et sa majorité aux professionnels de santé libéraux, au premier rang desquels les médecins.

Le SML dénonce la croisade menée contre la médecine libérale à travers la loi de santé, dont les MSP payées aux forfaits et le tiers payant constituent les aspects les plus délétères parmi de nombreux autres, de même que la loi sur les réseaux de soins qui remet en cause la qualité par un dumping sur les tarifs et marchandise le secteur de la santé, et jusqu’à la dernière loi de financement de la sécurité sociale.

Le SML rappelle que :

  • NON, LES MEDECINS LIBERAUX NE SONT PAS LES EMPLOYES DES CAISSES ! C’est d’ailleurs pour préserver leur exercice libéral qu’ils refusent avec autant de détermination le tiers payant généralisé obligatoire ;
  • NON, on ne peut pas d’un côté contester aux médecins leur statut libéral et de l’autre, leur refuser toute liberté tarifaire ou crier « au scandale » au moindre complément d’honoraire pourtant indispensable pour compenser l’indigence de certains tarifs opposables au regard du coût de la pratique ;
  • NON, la Sécurité sociale ne « subventionne » aucun médecin. La prise en charge des soins est d’abord financée par les salariés et leurs employeurs au moyen de leurs cotisations sociales, et les bénéficiaires des remboursements sont les assurés sociaux payeurs, directement ou indirectement, de leurs soins. Pas les médecins.

Le SML a bien conscience qu’il existe des « courants » soutenant l’idée qu’il faudrait étatiser la médecine ville. Ce serait un désastre sanitaire et social sans précédent dont les patients seraient les premières victimes. Mais, malgré les tentatives multiples du gouvernement et de la majorité actuels, les médecins ont su opposer une résistance farouche pour préserver la qualité de leur exercice libéral qui apporte une fluidité et une efficacité indispensables au fonctionnement de notre système de soins, et surtout, qui permet aux patients de jouir de la liberté de choisir leurs soignants.

Le SML prévient tous ceux qui, aujourd’hui ou demain, seraient tentés de porter atteinte à l’exercice libéral de la médecine, qu’ils le trouveront sur leur chemin et devront faire face à un conflit de grande ampleur.

Contact presse : Sylvie Fontlupt Tél. 06 72 82 42 18

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